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Le livre de Francescas - le 12 & 13e siècle

 

Anno Domini 1214. 6. Kalend. Augusti

Bellum fuit inter Dominum Regem, & Regem Othonem, & Fandrensem & Haopnensem, inter Bovinas & Tornacum, juxta Abbatiam que dicitur Cyson, & devietas fuit Dominus Otho quondam Imperator Alemannie depositus enim jam fuerat à Domino Papa, & ab Archiepiscopis & Episcopits & aliis Baronibus Alemannie, & cum eo capti fuerunt Cornes Flandrensis, Comes Balonie, Comes Salesberiensis & multi alii Barones & Milites.
Traduction: En 1214 l'empéreur Otton IV de l'Allemagne (souverains de Francie orientale, de Germanie et du Saint-Empire), déjà excommunié, perd la bataille de Bouvines contre son rival Frédéric II de Hohenstauffen, et soumets les abbayes, les archidiaconés, les châteaux, villes et hommes cité-dessous au Pape (Innocent III).
Archiepiscopi (archevêché) & Episcopi (évêché )Regni Francie.
Lugdunensis, Bituricensis, Remensis, Turonensis, Senonensis, Rothomagensis, Burdegalensis (Bordeaux), Axenensis, Narbonensis(Narbonne).
Podiensis, Masticonensis, Claromontensis, Cabilonensis, Lingonensis, Eduensis, Mivernensis, Trecensis, Antisiodorensis, Aurelianensis, Carnotensis, Parisiensis, Meldensis, Suessionensis, Noviomensis, Laudunensis, Catalaunensis, Silvanectensis, Belvacensis, Ambianensis, Attrebatensis, Morinensis, Tornacensis. Ébroicensis, Lexoviensis, Bajocensis, Abrincensis, Constanciensis, Sagiensis. Redonensis, Nannetensis, Venetensis, Corisopitensis, Leonensis, Trecorensis, Briocensis, Machovensis, Dolensis, Andegaversis, Cenomanensis. Piétaviensis, Lemovicensis, Petragorensis, Biterensis, Eailnensis, Angolismensis, Cardurciensis, Porteclusa, Xantonensis, Tholosenensisn Mimatensis, Nemauzensis, Agatensis, Agenensis (Agen), Albiensis, Convenarum, quod dicitur Comingia; Magalonensis, Lodomensis, Baoniensis, Bisaciensis, Ulicensis, Ruthiemsis, Carcasonensis (Carcasonne).
Les Hommes des Chastiaus & Villes & autres lieus cy-dessous escrits de outre Garonne, & des appartenances sont tenus à faire Ost.
Les hommes de Francescas & appartenances.
(Traité de la noblesse et de toutes les differentes especes par Gilles A. de La Roque de la Lontière 1774)

La France en 1223

 

En 1226, de grosses réparations sont éffectuées à l'église par les abbés de Condom.

Geraud de Lomagne, Seigneur de Fimarcon, eut de sa femme vers 1205 Seguis de Lomabitmaps/images/archives/archives5_siecle/france1223.jpg" rel="lightbox" title="La France en 1223"

En 1226, de grosses réparations sont éffectuées à l'église par les abbés de Condom.

Geraud de Lomagne, Seigneur de Fimarcon, eut de sa femme vers 1205 Seguis de Lomagne, allié à Centule de Bigorre, comte d'Astarac, auquelRaymond VII, comte de Toulouse, inféoda le 3 septembre 1230, tous ses droits de propriété et de seigneurie sur les châteaux de Saint-Orens, de Caussens, de Béraut, de Francescas et de Caulazon, et sur la terre de Fimarcon, sauf l'hommage que Guillaume Astanove était obligé de lui faire, pour ce qu'il tenait de lui dans le pays de Fimarcon, et, par le même acte, Centule en fit hommage au comte".

Comment Raymond VII a obtenu une partie de la seigneurie de Francescas?
Pendant la guerre des Albigeois Condom occupé d'abord par Simon de Montfort fut ensuite repris par Raymond le jeune Raymond VII. En 1224 Condom, Agen, Marmande et le Port de Sainte Marie conclurent une association fédérative dont la principale clause était que toutes les villes unies devaient porter secours à celle d'entre elles quf serait attaquée. Cette coalition des villes de l'Agenais eut lieu à l'instigation du comte de Toulouse qui craignant sans doute d'avoir donné aux évêques trop de puissance, voulut par ce moyen diminuer leur autorité en leur enlevant le droit de convoquer les communes. En 1226 Raymond VII ayant été contraint de faire la paix avec Saint Louis conserva par ce traité quelques localités du diocèse d'Agen au nombre desquelles se trouvait Condom.

1230 : Hommage de Centulle I comte d’Astarac à Raymond VII comte de Toulouse, à  Verdun, pour les castra de Saint-Orens, de aussens, de Béraut, de Francescas, pour le Caulason, ainsi que pour les possessions en Fimarcon, en 1230. Daignan du Sendat, L. 1730-1760)
Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique du diocèse d’Auch, tome 1, Ms 70 (84), Bibliothèque Municipale d’Auch. De Vic, C. Dom, Vaissète, J. Dom (1842)

1238: Moncasius de Galard, abbé de Condom, en 1244, ainsi qu'il se justifie par la fondation de la commanderie d'Abrin faite par Not. de Loumagne, seigneur de Fimarcon. In mss. obituum, fol. 19, il est dict : sepultus est prope pedes dni Montazini, abbatis, et fol. 32 est couché : 13 Kal. octobris obiit dns
Montazinus de Galart, abbas hujus ecclesiae,qui est sepultus in prato citra ecclesiam B. Mariae, xxs Morl.
Il y a un accord fait entre l'abbé de Condom et habitants par le faict de plusieurs différans, terminés à l'amiable par la médiation de l'évêque d'Albi, apud Consolentum an 1238 in vigilia maii, porte que le dit abbé et couvent firent confirmer la sentence par le pape Innocent. Lad. bulle est escrite au li. mst. du chapitre où sont certains statuts de pierre faicts sous Pierre, évêque de Condom. «Datum Lugdun. nov. aug. pontificatus nrianno tertio.»
où il y a plusieurs beaux droits à l'avantage de l'abbé dans lesquels il fut maintenu. Le nom pourtant de l'abbé n'y est point escrit. Il y a ensuite une bulle du même Innocent portant deffenses, sous peine d'interdiction, aux habitants de Condom de mettre en main morte, entre les mains des templiers ou religieux hospitaliers, les biens qu'ils possèdent, mouvans de la directe du dit couvent.
Donnée à Latran, le 6 des nones de mars, an 12 du pontificat. Autre sur le mesme subjet pour les biens qui estoient dans Francescas, Laressingle et Cassagne. Donnée à Lyon par le mesme Innocent 4. « nov. septem. pontificat, an. tertio.

1243: C'est dans le courant de la même année que Raymond VII de Toulouse donna au comte de Centulle d'Astarac les biens qui lui appartenaient dans Saint-Orens, Caussens, Béraut, Caulasou et Francescas, localités dans lesquelles l'abbaye de Condom possédait aussi des domaines considérables.(Revue de Gascogne 1880)

1254: Plusieurs bulles d'Innocent IV, notamment, celle du 6 mars 1254, défendirent aux Condomois de vendre, en mainmorte, aux Templiers ou religieux hospitaliers, leurs biens relevant de l'abbaye, non-seulement dans la ville de Condom, mais encore dans les lieux de Larressingle, Cassagne, Françescas et autres.

En 1264, on trouve la première mention faisant état d'un bailliage à Francescas, mais ce n'est qu'en 1343 que cet acte est attesté

Selon l'abbé Barrère, l'abbé de Condom, Auger d'Anduran, et le roi Eduard Ier, concluent en 1285 un paréage, à la suite duquel des coutumes sont accordées à la ville de Francescas; celle-ci possédait quatre consuls.(Cliquez ici pour découvrir la charte des coutumes de Francescas)

12 novembre 1286: LETTRES PATENTES d'Edward Ier, roi d Angleterre, nommant des commissaires pour recevoir les hommages dans l Agenais et le Condomois. Archives du département: Chambre du Domaine: Hommages. Ce document est transcrit dans le protocole du n° CLXXXII.

Item Guillelmus Raymundi de Pinibus domicellus recognovit se tenere cum partionariis suis a domino Agenesii castrum Montiscrapelli cum jurisdictione honore districtu et pertinentiis ejusdem De pertinenciis cujus castri dixit quod sunt castrum de Fieux Calignac etc illa qua ipse tenet apud Medicinum et apud Francescas et tenetur facere eidem domino Agenesii et praeslare juramenlum fidelitatis ot homagium in muta tione domini et nihilominus unum militem vel doraicellum cum armis equitem sic de exercitu pro medietate castri predicti Montiscrapelli et pro his quae tenet apud Medicinum et pro alia medietate dicti castri Montiscrapelli et de Calignac et de Fieux et de illis quae tenet apud Francescas ipse tenetur facere medietatem unius militis vel domicelli de exercitu et partionarii sui aliam medietatem et hoc quando raandatur et fit exercitus generaliter in Agenesio et pro facto Agenezii per barones milites et alios nobiles juxta foros et consuetudines Agennenses.

Le 14 Novembre 1286 les, chevaliers , et seigneurs cité-dessous reconnaissent tenir du même Roi d'Angleterre toutes les terres et vignes qu'il possède dans la juridiction de Francescas et devoir pour cela un servant d'armes à pied lorsque l'ensemble de l'armée de l'Agenais marche.

- Bertrandus de Somont ( Il excepte de sa reconnaissance au Roi d'Angleterre ce qu'il tient, dans ledit lieu de Francescas, de Messire Guillaume-Raymond de Pins, au nom de Dame Vianne, sa défunte épouse, et le serment de fidélité.)
- Geraldus de Mediraco (Cette famille s'est éteinte dans celle du Bouzet. Le château de Madirac est dans la commune de La Romieu; c'est une belle construction de la fin du XVIe siècle.)
- Arnaldus de Baulenx
- Raymundus de Baulenx
- Gailhardus de Florensano

Le 16 novembre 1286, Gaillard de Florensan, moine, cellérier et procureur ou syndic de l'abbé et du monastère de Condom, reconnaît, en cette qualité de procureur et de syndic, que l'abbé de Condom, au nom dudit monastère, tient en fief noble de l'illustre roi d'Angleterre, toutes ces choses temporelles qu'il a dans la ville de Condom, dans la ville de Nérac, dans le château de La Ressingle et leurs dépendances ; le château de Francescas, sa juridiction, son territoire et leurs dépendances.

Géraud de Madirac chevalier reconnaît le 14 novembre 1286 tenir du même roi d Angleterre seigneur d'Agenais toutes les terres et vignes qu' il possède dans la juridiction de Francescas in honore de Francescas et devoir pour cela un servant d'armée à pied lorsque l'ensemble de l'armée d'Agenais marche (SÉANCES GÉNÉRALES TENUES A AGEN ET A TOULOUSE EN 1874 PAR LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE D'ARCHÉOLOGIE P0UR LA C0NSERVATl0N ET LA DESCRIPTI0N DES M0NUMENTS; p. 354)

En 1286, Philippe le Bel est Roi de France. Le Syndic de l'Abbeye de Condom reconnait tenir comme fief noble du Roi d'Angleterre Edward I comme Comte d'Agenais "Castrum " de Francescas, Juridictionnem et terrain cum suis pertinentiis", le 16 Novembre 1286.

Avant la fin du XIIIe siècle le pays où est situé Lamontjoie était couvert de bois, retraite de brigands qui commettaient toutes sortes de violences, et exerçaient leurs rapines sur les habitants sans défense.
En 1298, le sénéchal d Agenais, pour mettre un terme à ces exactions, fonda au lieu de Laplaigne sur le théâtre même des excès des malfaiteurs, la bastide de Lamontjoie de Saint Louis, la Montjoya Sancli Ludovici, au nom et dans le domaine du Roi. L'acte de fondation de la commune est confirmé l'année suivante par Philippe le Bel, et vidimé par le juge-mage d'Agen.
D'après la charte de fondation, la juridiction immédiate de Lamontjoie avait pour limites les juridictions de Daubèze , de
Montastruc, de Saint Mézard, de Puy-Carrejelard, de Ligardes, de Beaulens, de Bads et de Laplume.
Le ressort de Lamontjoie comprenait tout le fief d'Astafforl en deçà du Gers, les lieux de Goulens, de Pergain, de Manlesche, de Saint-Mézard, Berraque, Saint Martin de Goucines, Ligardes, Francescas, Bads, Goulard, Daubèze, Escalup, Baulens, Montastruc, Bonnefonds, Nomdieu, Pleichac, Brimont, Lartigue, Saint-Vincent, Castrafort, Aubiac, Moncaut, Montagnac, Saumont avec toutes leurs appartenances et dépendances.
Ce titre renferme encore les franchises et coutumes qui devaient assurer l'indépendance et accroître la propriété de la commune. Le bailli représentant l'autorité royale, doit jurer aux habitants d'observer leurs privilèges et de les défendre sans que les consuls soient tenus à aucun serment envers lui. L'hommage et les redevances seigneuriales sont dûs au Roi, seigneur de Lamontjoie.
(Receuil des Travaux de la Société d'Agriculture Science et Arts d'Agen; Tome IX - 1858-1859)

Francescas vers 1300

 

1294-1318
Les villes d'Aquitaine

L'essor des villes d'Aquitaine au XIIIe siècle, et plus particulièrement des petites villes liées à la « frontière », est maintenant tout à fait évident, grâce aux travaux de Ch. M. Higounet, de même que le rôle des rois d'Angleterre, fondateurs de bastides. Mais, entre la grande période de création des bastides et les débuts de la guerre de Cent Ans, qui met un point final au
mouvement, une étape particulière a été franchie, celle que les documents anglais appellent volontiers la « Grande
souffrance » où, de 1294 à 1303, les officiers du roi de France occupant le pays ont volontiers distribué des privilèges pour s'assurer des fidélités.
Lors de son retour en 1303, l'administration anglaise n'a plus d'archives organisées et cette situation dure encore en 1317, lorsque le conseil de Gascogne réclame à la Garderobe d'Edouard II copie des originaux signalés par le mémorandum de Richard Burton °1. Cette incertitude des officiers du roiduc semble bien avoir été mise à profit par les villes pour réclamer
« confirmation » de leurs chartes de privilèges, dont souvent elles n'étaient pas en mesure de fournir les originaux. Ainsi, pendant une vingtaine d'années, demandes et réponses se succèdent ou se répètent, permettant d'entrevoir quelques grandes lignes de la politique des villes et de leurs rapports avec le roi d'Angleterre.
°1: petitionis liberate consilio domini regis apud Westmonasterium mense julii anno decimoper magistrum Willelmum de Casis ex parte consilii dicti domini regis in Vasconia); il se trouve partiellement inclus dans le memorandum d'Elias Joneston, non daté et publié par G.-P. Cuttino, A memorandum book of Elias Joneston dans Speculum 17, 1942, p. 74-85, qui le date de 1315.

Les villes, anciennes ou nouvelles, font dans leurs pétitions des demandes semblables, manifestant les mêmes ambitions. Leurs lettres sollicitent le plus souvent des avantages particuliers, mais, à l'occasion aussi, elles se regroupent géographiquement, comme ce fut le cas, par exemple, pour les bastides du comté de Gaure °3, ou encore pour Agen et les autres villes de son diocèse.
°3: 3. SC 8/274, n° 13663, petit rôle donnant successivement les pétitions de Francescas, La Salvetat, Réjaumont, Sempuy

La juridiction « royale » des villes...

Jamais une ville ne demande pour elle un droit de justice sur d'autres que ses propres bourgeois. De même les consuls
de Monflanquin qui veulent que leurs bourgeois soient jugés dans leur ville en première instance ou ceux de Beaumont qui disent ne pouvoir être jugés hors de la ville, sauf pour meurtre. La justice, droit régalien par excellence, est normalement exercée par le bayle au nom du roi, et les consuls ou jurats doivent limiter leur action à l'intérieur de leur ville et à leurs
bourgeois. Et cependant, au début du XIVe siècle, beaucoup de petites bourgades vont réussir à étendre leur juridiction sur des paroisses plus ou moins nombreuses.

Francescas se dit entourée de nobles puissants qui cherchent à reprendre les droits du roi. Les consuls revendiquent l'exercice de la justice sur quatre paroisses où Sansanier de Pins et Géraud Trenqueléon ont érigé des fourches °24, tout comme l'a fait Bertrand de Galard à Galard dont Francescas assure avoir la juridiction, ainsi qu'à Autièges que
les seigneurs de Saumont contrôlaient.
°24: 24. ? 61/33 m. 15 du 8 novembre 1319 : Saint-Cirice, cne Moncrabeau, Graouilla (Graolhar) cne Lasserre (La Serre); Saint-Pierre de Fieux : communes Lot-et-Gar. A. Nérac C. Francescas.

Le développement des scribanies

Cette extension du ressort de certaines villes apparaît nettement dans les années 1310-1320 sous une forme financière par le changement qui s'opère dans les scribanies. En effet, sous Edouard Ier, chaque bayle ou prévôt avait près de lui un scribe ou greffier, pour tenir les livres de sa cour de justice.En principe, l'ordonnance de Condom de 1289 faisait obligation de choisir un notaire public mais les bayles semblent, du moins en Agenais, avoir confié le greffe à qui ils voulaient67. Avec le règne d'Edouard II, peu à peu, certaines de ces scribanies cessent d'être données par les bayles et c'est le roi, ou le sénéchal mais avec confirmation royale, qui les donne à des personnes de son choix °68.
°68: Vianne avec Balendreau et Francescas en 1308 : R.G., n° 95 et ? 81/59, n° 166

Les conséquences : les délimitations exigées par les voisins
Les seigneurs justiciers durent se rendre à l'évidence : il leur était très difficile d'étendre et même de faire respecter leurs droits, constamment usurpés par les villes et surtout les bastides, même lorsque le paréage de fondation leur laissait la moitié de la juridiction. Si bien qu'au début du XIVe siècle, lorsque se fondent les dernières bastides, les seigneurs préfèrent abandonner leurs droits et demander des compensations.

Le privilège d'immédiateté

Devant le risque de perdre des avantages acquis par coutume plus que par privilège réellement octroyé, les villes demandèrent à voir reconnaître leur immédiateté. Ce privilège était généralement inscrit dans les chartes de fondation des bastides. Mais bientôt, toutes les villes en réclament et obtiennent confirmation : Bordeaux en mai 1316 119, Saint-Macaire et huit bastides des confins de l'Agenais et du Périgord en juin de la même année, Bayonne et Laparade en mai 1317 .

Le mouvement s'accélère en janvier123 puis mars et avril °124 1318, quand Edouard II reconnaît ce droit « de n'être jamais mis hors de la main du roi » à cinquante-huit, puis quarante-cinq villes, un grand nombre d'entre elles étant nommées dans deux lettres patentes.
°124: Le 28 avril 1318 (C 61/33 m. 1 1) : Vianne, Marmande, Villeneuve, Castillonnès, Penne, Miramont, Sainte-Foy, Grateloup, Condom, Fleurance, Lamothe Goas, La Romieu, Francescas, Boulogne, Castelsagrat, Monflanquin, Valence, Montjoi, Grandcastel (= Puymirol), Castelnaud, Saint-Pastour, Hautesvignes, Castelsenhor (= Laparade), Réjaumont, Sempuy, Sauvetat, Vianne (sic), Francheville (= Villefranche-du-Queyran), Castelcomtaux (= Damazan), La Sauvetat de Savères, Monflanquin (sic), Monclar, Nicole, Aiguillon et Saint-Edouard, Port-Sainte-Marie, Montréal, Mezin, Lamontjoie, Castet-Amouroux, Saint-Julien-de-Colorbisse.

Veuillez-trouver le récit des villages d'Aquitaine complet ici