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Le livre de Francescas à partir du 11e siècle

 


977-1059: La frontière méridionale de la cité des Nitiobroges (puis du diocèse d'Agen jusqu'au XIe siècle) aurait donc suivi, d'ouest en est, une ligne panant de la source de l'Avance pour atteindre, par Réaup, Le Fréchou, La Hitte, Francescas, Astaffort, la Garonne vers Auvillars. (Inscriptions latines d'Aquitaine (I.L.A.): Nitiobroges (Auteurs: Brieuc Fages, Louis Maurin)

1013: La seigneurie de Francescas fût donnée à l'abbaye Saint-Pierre de Condom par Hugues de Gascogne, Evêque d'Agen en 1013 , Duc héréditaire de Gascogne. Puisque Condom n'était pas encore érigée en évêché, ce sont en conséquence les abbés, qui sont Seigneurs de Francescas. Il existe donc à cette date une église dans l'aglomération et des terres cultivées, qui en dependent.
Probablement Francescas était, comme bien d'autres habitations, d'abord une sauveté. Fonder une sauveté, c'était, pour le ou les seigneurs fondateurs, délimiter le territoire protégé et attribuer au nombre prévu de colons auntant de parcelle, les casals, égaux en superficie, où édifier leirs maisons, avec une terre arable, chargée d'un agrier, pour une redevance en natur. Aussi l'église garantit la protection, par la croix, de ses propres habitants et le droit d'asile pour les passants, même bandits. Le refuge représenté par la sauveté fut intouchable. La plupart des sauvetés ont vu le jour entre environ 1020 et 1150.

1014 et 1076: Est alius alaudus Sanctae Mariae de Franciscano dictus, et dominio nostro subditus cum omnibus appendiciis suis.
(Traduction:Il y a un autre déclaré, habituellement appelé Notre Dame de Francescas, notre sujet avec tous les accessoires)
Bulle de Grégoire VII, fulminée de Saint-Jean de Latran, qui confirme la réédification de l'abbaye de Saint-Pierre de Condom, oeuvre de HUGUE évêque d'Agen, et les dotations allodiales, sises au pays de Lomagne et de Condomois, dont le prélat et son père GOMBAUD l'avaient pourvue. Le pape constate que les domaines concédés avaient été détachés du patrimoine de Hugues, comme il appert de la charte incorporée dans le diplôme pontifical et dans laquelle Hugues atteste avoir eu pour auteur (genitor) Gombaud, et pour oncles les deux ducs SANCHE et GUILLAUME-SANCHE-(Documents historiques sur la maison De Galard supplément , origine et généalogie par J. Noulens - tome quatrième, première partie 1876)

1100-1200: L'archidiaconé de Bruilhois comprenait aux XIIe et XIIIe siècles outre la vicomte de Bruilhois les villes ou bourgs d' Auvillars, Dunes, Sistels Astafort, Barbonvielle, La Montjoie, Francescas, Ligardes, La Roumieu, Caussens, Béraut, Cassaigne, Condom, La Ressingle, Montréal, Fourcès, Sainte Maure, Saint Pé, Saint Simon, Sos, Gueyze, Meylan, Saint Pau, Réaup, Boussès, Durance, Saint Julien, Ambrus, Xaintrailles, Thouars, Feugarolles, Bruch, Lavardac, Nérac, Mézin etc. (Congrès scientifique de France - 1862)

En 1163, la donation ci-dessous est confirmée par une bulle du Pape Alexandre III en ces termes: "Alexander episcopus servus servorum Dei dilectis filiis Garsiae abbati monasterii dicti Petri situm sic in loco qui dicitur tlon domusetejusfratribus tàmpraesentibusquam futuris regula remyitam professis Quotièsillud à nobis petitur quod religioni ct honestati convenire dignoscitur animo nos decet libenti concedere Quapropter dilecti vestris justis postulationibus clementer annui muset prafatum monas terium in quo divino mancipa ti estis obsequio sub beati Petri et nostra protectione suscipimus et praesentis seripti privilegio communivimus statucntes ut quascumque possessiones quaecumquc bona idem monasterium in praesentiarum juste ct canonicè possidet aut in futurum justis moJis praästante dominó poterit adipisci firma vobis vestrisque successor i bus et illibata permaneant in quibus propriis duximus exprimenda vocabulis ex dono Hugonis quondam Aginnensis episcopi quidquid in pago Leumanisc ex jure patrimonii sui vobis contulit videlicet ecclesiam dicti Petri et locum qui dici tur Oondomus cum omnibus suis appenditiis .....ecclesiam quoque de Golard cum appenditiis suis ......ecclesiam sarïcti Sigismundi et villam cum omnibus .....ecclesiam de Coyssed ecclesiam dictae Mariae de CassaneA et villam cum ....ecclesiam de Bornacocum .....ecclesiam sanetae Rufina de Gelebat cum ......ecclesiam de Marsano cum ......ecclesiam de Marcar y et villam quae appellatur Serra cum...... ecclesiam de Sendet cum ......ecclesiam de Pujol cum .....ecclesiam de Calsdrot et villam cum omnibus pertinentiis suis .....ecclesiam de Neraco et villam cum appenditiis suis ....ecclesiam de Lauset cum .....ecclesiam de Molas cum .......ecclesiam de Brus cum ......ecclesiam de Franciscano et villam cum (l'église et ville de Francescas) ......ecclesiam Salvitatis et villam cum .....ecclesiam de Nadesna cum .......ecclesiam de Stasvilla cum ......ecclesiam de Malavat cum appenditiis suis et villam quae appellatur Jauvilla cum ......ecclesiam de Lagarda in Fezensiaco et ecclesiam Villaenovae ecclesiam sancti Gorgoril ecclesiam sanctae Geletae juxtà castrum Pa ni iНаui terram quae vocatur Caladetum et terram Bilote ecclesiam de Cap tessa et villam cum."(Cette bulle qui limite et confirme les possessions de l'abbaye deCondom, au XIIe siècle, il est question de l'église du GOALARD)

1211: il y avait un prieur à Francescas et par conséquence un monastère. Au lieu-dit 'Chartreux' à Francescas, entre la route de Fieux et Ligardes ?
(Histoire de la Seigneurie de Condom et de l'organisation de la justice dans cette ville 1902 par Joseph Gardère)
L' église de Prayssas n'était pourtant pas rattachée à un important prieuré comme à Mézin ou à Francescas ou à une collégiale comme au Mas, du moins il n'y en a aucune trace archivistique. (Revue de l'Agenais, Volume 135,Numéros 1 à 4)
Francescas (Francum Claustrum), autre monastère dont le nom atteste le droit d'asile ;
(Revue de l'Agenais, Volume 1 Fernand Lamy, Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, Société des sciences, lettres et arts d'Agen, Société académique d'Agen)

1214: Rolles de plusieurs anciens bans et arrièrebans