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La famille Bazignan

La famille des Bazignans

1635: Un Monsieur de Bigos fut juge royal. Après lui, trois Messieurs de Bazignan, Menard, Joseph, Menard II, fils et petit fils, tous les trois qualifiés nobles et écuyeurs, furent successivement juges royaux de la même ville.

1670: Charles d'Artagnan était maréchal des camps et armées du roi, par brevet du 15 avril 1672. Il fut tué au siège de Maastricht, le 25 juin 1673.
Certificat existant:

Au dos est écrit:" Certificat d'aide-major des Mousquetaires pour M. d'Anglure n°37" Au dessus du certificat, on lit les mots: "Première et derbière page," écrits de la main de messire Joseph de Bazignan, écuyeur, juge royal de Francescas, né le 1er décembre 1679, ancien officier au régiment de Navarre.

1686: Jean Ducos, sieur de Bourgade, qualifié écuyer dans plusieurs actes, qui épousa en 1686 Gracie Tappie, fille d'un receveur des tailles d'Armagnac, et dont la descendance s'éteignit avec ses deux petites-filles, Mme du Bernet de Garros et de Bazignan ; 2° Jean-François Ducos, sieur de Saint-Ourens, qui continua la descendance.

1720: Baptiste de Bazignan, écuyer, sieur du Peyrusse, marié le 23 avril 1720 avec noble Gracie du Cos de ladite commune de Francescas, est maintenu dans sa noblesse de race et signée par arrêt du conseil d'état rendu à Compiègne le 5 août 1748 et mentionnant les faits divers qui précédent. Il rédige son testament le 22 avril 1755, en faveur des trois fils de son cousin noble Frix de Bazignan.
Ce Frix de Bazignan, seigneur de Tauzia, Bertin, coseigneur de Ligardes ancien mousquetaire de la garde du roi Louis XV, chevalier de justice, commandeur de l'ordre de Notre-Dame dur, sieur de Caulezuns, est conseiller du roi et juge royal de Francescas.
Au 18e siècle, deux autres rameaux de la maison de Bazignan existaient en outre dans l'étendue du même canton actuel de Francescas.Noble Jean Baptiste de Bazignan, écuyer, sieur du Peyrusca, marié le 23 avril 1720 avec noble Gracie du Cos de ladite commune de Francescas, est maintenu dans sa noblesse de race et signée par arrêt du conseil d'état rendu à Compiègne le 5 août 1748 et mentionnant les faits divers qui précédent. Il rédige son testament le 22 avril 1755, en faveur des trois fils de son cousin noble Frix de Bazignan.

Le même Frix de Bazignan, commandant d'Agen le 18 octobre 1737, obtient un jugement de l'Intendant de Bordeaux
le 22 décembre 1773.
Il avait de demoiselle Marguerite de Redon, qu'il avait épousée en 1736, les trois fils institués héritiers en 1755 par le testament de leur cousin

1740: BAZIGNAN (Joseph-Henri Menaud), colonel du génie, né le 15 février à Francescas (Lot-et-Garonne), entra au servicele 1er janvier 1759 en qualité d'élève-aspirant du génie, fut admis comme lieutenant en second à l'École de Mézières le 1er janvier 1762, et en sortit le 1er janvier 1765 avec le grade d'ingénieur ordinaire (lieutenant en premier). Capitaine le 15 août 1773, il fut successivement employé dans diverses places du royaume; obtint le 4 décembre1792 le grade de lieutenant-colonel et le 15 messidor an III celui de chef de brigade directeur des fortifications. Il servit dans plusieurs places frontières jusqu'au 8 pluviose an VI, époque à laquelle il prit la direction de Nice.L'année suivante,il adressa au ministre de la guerre, qui le transmit au comité des fortifications, un rapport sur la défense du comté de Nice et des pays adjacens occupés par l'armée française.Ce travail, qu'accompagnait une carte bien étudiée des localités, mérita à son auteur des témoignages de satisfaction de la part du comité. Le colonel Bazignan fit faire une reconnaissance des cols qui aboutissent à la grande chaîne des Alpes; fortifia le col de Tende, à la hauteur dite de La Briga, d'où, avec une seule compagniede sapeurs de 200 hommes, il maintint constamment libres les communications entre la place de Nice et l'arméed'Italie, et une partie de celles entre la France et l'armée des Alpes. Lorsque le corps de Suchet se retira sur le Var, le colonel Bazignan fut également chargé de fortifier les places de Monaco, de Villefranche et le fort Montalban.Ces dispositions défensives arrêtèrent la marche de Métas. L'activité,l'intelligence et le zèle que cet officier supérieur déploya dans cette circonstance, lui mérita les éloges du Directoire exécutif. Le 9 germinal an VIII il reçut l'ordre d'aller prendre la directiondu génie à Antibes, et passa en l'an XI à celle de Bordeaux, devenue très importante à cette époque. Il reçut, le 19 frimaire an XII, lad écoration de membre de la Légion-d'Honneur, et le 25 prairial suivant celle d'officier du même Ordre. Peu de temps après, l'Empereur le désigna pour faire partie du collège électoral du département de Lot-et-Garonne. Métait colonel directeur des fortifications à Rochefort lors de sa mise à la retraite, le 20 mars1810. Il est mort le 10 septembre1821.
Ecole de Mézières, 1762-1764. Dir. des fortifications de Nice, 1798 ; d'Antibes, 1800; de Bordeaux, 1803 ; de Rochefort, jusqu'en 1810
Auteur du livre:
Manuscript cartographic material
France, Dépôt général des fortifications
Titles: Plans des Granges Moulues et des Environs

1767: Jacques de Lartigue obtint de M. de Moncroc de Laval, lieutenant des maréchaux de France, un certificat constatant qu'il était en droit de jouir du privilége de port d'armes, en vertu de l'ancienneté et de la situation militaire de sa famille. Il fit faire une enquête le 13 août 1767, pour établir que les différentes branches de sa famille étaient' nobles d'ancienne extraction, et que la sienne était tombée dans la pauvreté depuis environ quatre-vingts ans, et avait dérogé à la noblesse. Cette enquête eut lieu devant Menaud de Bazignan, écuyer, conseiller du Roi et son juge civil et criminel au siége de la ville et juridiction royale de Francescas, et eut pour déposants noble Joseph de Monbet du Nègre, habitant de Montesquieu, et sieur Jean Séheutz, vivant noblement; il en résulta les faits allégués par de celles du Petit-Goalard et d'Aignestoux. Jacques de Lartigue fut premier consul de Francescas (il fallait être gentilhomme pour occuper cette charge) pendant les années 1762 à 1767.

1779: MM. de Bazignan (Menaud, Joseph et Menaud II, père, fils et petit- fils), tous les trois qualifiés nobles et écuyers, sont successivement juges royaux de Francescas.

1794: Les Bazignans étaient très nombreux dans la commune. Celui qui nous intéresse est Antoine Bazignan, premier enfant de Marie et Armand Bazignan. Il nait à Francescas le 21 Pluviôse de l’An II, soit le 9 février 1794. Son père fait la déclaration de naissance en mairie, comme temoins il y avaient : Pierre  Lascourrèges, marchand et Antoine Bazignan, son oncle.

1797: Pierre Dupin et Jospeh Bazignan (propriétaires cultivateurs) sont nommé "experts gratuits pour coopérer à la consommation de l'arrangement entre les membres d'une même famille" par une commission de Compositeur Arbitreur (les membres sont en d'autres Ducos, Lafitte, Plairin, Lartique et Timothée Dunignau). (Source: le document officiel)

4 février 1804 : Séance annuelle du Conseil Municipal ; voici la première délibération établie selon la formule encore en vigueur à ces jours, c’est-à-dire portant en tête la forme de convocation, l’heure et la liste des conseillers présents à la séance : réunis au nombre de douze, soit les citoyens : Bigos, Lartigues, Pléchac, Corne, Balleton, Bazignan jeune, Mouinier, Bazignan, Sonnein, Cadeillan, Dupin, Bourratière, adjoint du Couchant. Réception de Bourratière cadet et Barrière qui prêtent serment de fidélité à la constitution, ce qui porte le nombre des présents à quatorze.

1808: le 23 juin Mr. Arnaud Bazignan est nommé receveur de l'octroi à titre provisoire.

4 septembre 1813: ANTOINE JEAN FRANÇOIS D'HÉBRARD DU ROCAL, né le 2 janvier 1783, (Agmé), parrain Jean François de Guirard de Montarnal, lieutenant au régiment de Noailles, marraine demoiselle Charlotte de la Jeunesse, entre au service en 1803 régiment de Noailles, est créé chevalier de la légion d'honneur, et capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épouse sa cousine JULIE DE BAZIGNAN, née vers 1787, fille de messire Louis Emanuel II de Bazignan, chevalier, seigneur de Grenelle en la commune de Francescas, capitaine au corps royal d'artillerie au régiment de Grenoble, et de Charlotte Gabrielle de Fay, mariés le 22 mai 1785, devant maître Huche, notaire à Breteuil en Picardie.

1824: En 1824 existait la première pharmacie de la famille Bazignan à Francescas. Bazignan (Jean-Baptiste), né a Francescas (Lot et Garonne). Quelques propositions sur les tubercules des organes en général. (Thèse. Paris, impr. de Didot jeune)

1851: Mlle Castilde Bazignan Institutrices à l'école de Francescas

1856: Mr. Bazignan, directeur de l'école de Francescas

1852: Antoine Bazignan, maire de Francescas de 1852-1858
En 1848, il est toujours adjoint, mais le maire est Pierre Clairin. Il est élu maire en 1852. Il est réelu le 1er Juillet 1855, sont adjoint est Pierre Soucaret.

1863: Pierre Odon Bazignan, cultivateur-propriétaire

1864: SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL GENERAL
La liste des Jurés appelés à régler les indemnités, résultant de l'expropriation pour cause d'utilité publique :
Bazignan, Gust., pr., à Francescas

1865: Mr. Bazignan (huissier)

1888: Mademoiselle Julie Gabrielle de Bazignan, majeure, demeurant à Paris rue Chanoinessen° 4, quartier de la cité, fille de feu Mr Louis Emmanuel de Bazignan Grenelle, ancien commandant de l'artillerie à Bordeaux et de Mme Charlotte Gabriellede Fay d'Ameline, son épouse, actuellement épouse de Mr.Pierre Gabriel Duvigneau, demeurant à Francescas, département de Lot-et-Garonne.

Suivez l'affire de Bazignan (Pharmacien et maire à Francescas) ici: L'affaire Bazignan