Les puits et lavoirs de Francescas
Le puits à Francescas ont joués un rôle essentiels dans l'économie du bourg.
    Il y a  cinq sources dans un périmètre restreint et situé la ligne de partage des eaux.
    Il est  certain, que le problème de l'eau est un problème crucial jusqu'à l'adduction au 20ième siècle.
    Il existe  encore aujourd'hui de nombreux puits à l'intérieur du village plus ou moins  abondants.
    Le  premier point cité est la Fontaine des Chartreux, le puits était situé sous la  chaussée de la route de Saumont, sa présence étant un danger, vu l'augmentation  de la circulation et son inutilité reconnue. Après l'adduction, la décision de  fermeture fut prise. Ce puits reçoit le trop plein de deux ou trois autres  situés en chaine en remontant, le deuxième au niveau des établissements Pilat,  le dernier au niveau de l'usine Epi de Gascogne.
    A partir  ce Puits de Chartreux, une canalisation alimente encore aujourd'hui la borne  fontaine située au coin de la mairie, après avoir longument alimenté un  abreuvoir adossé au mur de la mairie, visible sur une la carte postale de 1907.  Cet abreuvoir fut déplacé au foirail de la gendarmerie.
    Deuxième  point: le Puits du bourg. Il s'agit d'un puits sous la chaussée situé sur  la place devant le musée, donc la Place Centrale, dès la création du village et  existant certainement déjà à cette époque.
    Citons  également le puits du Mirail. Le puits de la Porte de Bordeaux, qui est un  puits carré de grande surface, mais peu de profondeur, est beaucoup plus  récent. Il ne reste qu'une pompe comme témoin. 
Celui de la Porte Neuve était peu abondant.
    La  fontaine, dit de Larqué, qui alimentait le lavoir et un puits recouvert depuis  peu, est situé par moitié sous la maison Sentis-Dannacher. Voilà les points  publics de puisage d'eau.
    Quelques détails historiques:
    En 1624,  premières mesures de restrictions officielles, on ne puisera que l’eau  nécessaire aux ménagers. Nous avons vu déjà, que la population sédentaire était  très nombreuse, celle de passage était également conséquente, il fallait  compter avec les soldats et les animaux. Les besoins d’eau étaient encore  énormes et les ressources semblent insuffisantes.
    C’est la  raison, qui a fait, que l’on retrouve ce souci majeur dans les délibérations du  Conseil Municipal dès 1803 avec des conditions de puisage et des heures  d’ouverture réglementées. Cela va durer avec des projets de forage de puits  vers Baqué, jamais réalisé jusqu’ à la mise en œuvre de l’adduction.
    C’était  l’époque au deuxième quart de siècle de la fermeture au cadenas des pompes,  avec heures d’ouvertures réglementées. Cette chronique a sans doute influencé  et provoqué le forage de puits intérieurs et privés. Les boulangers,  gros consommateurs d’eau,  avaient un puits privé. Le puits de la  boulangerie Olivier Lalanne à l’intérieur est très abondant. Il y avait aussi  le puits de la boulangerie Dannacher-Sentou-Sentis, mitoyen et aujourd’hui  fermé. La boulangerie Maurin, près du puits des Charteux, disposait en plus un  autre puits particulier, aujourd’hui fermé. Un écrit signale une boulangerie  vers l’emplacement du Crédit Agricole. Les maisons de la rue Porte de Bordeaux,  côté Presbytère, possèdent toutes un puits dans leur jardin, de même à La  Poste, la maison Labat, Goulard également. Sur la place Arragegat, la maison  Luro a un puits intérieur, les maisons Fristalon, anciennement Barrère,  également.
    La gendarmerie à un  puits dans la cour, la maison Gouget-Soucaret également et la maison Magnouac  possède aussi son puits dans le jardin, tout comme le ‘Relais de la Hire’.
    Tous les hameaux devaient posséder un puits, les fermes avaient toute leur mare pour  abreuver les animaux et un puits ou une fontaine à proximité, mais beaucoup  d’entre elles souffraient de pénurie d’eau. Toutes les sources ont été captées,  des fontaines aménagées, ainsi que les lavoirs, la présence de ceux-ci  déterminant le tracé des chemins ruraux permettant l’accès public à ces sources  et lavoirs.
    
    Les problèmes  d’eau provoquent des problèmes linge sale, lessives et lavoirs, lavandières et machine à  laver sur le territoire de la commune et  les lavoirs sont assez nombreux. Citons  en premier le lavoir d’Arque ou Arc auprès du village, le seul, qui ait été couvert et  donc obligatoirement le plus fréquenté.
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Le lavoir des Avarches (derrière le  lotissement Bénise), le lavoir de l’Ardoyze près de la ferme Lunardi) , et  le lavoir de la Veyrière (entre petit Jougla et Bassaource), le lavoir de la  Téoule (entre Cascarron et le Gay) et celui de St. Orens, celui de Las Pipes,  celui de Naton, celui de Lamourat ou encore celui de la Téoulère sont ceux qui  étaient encore en activité au début du 20ième siècle.
    En 1921,  Mr. Broc, propriétaire  à Bigos (maison  Davalle), a acheté à la commune la source fontaine lavoir de Bouchet, pour la  somme de 300 Francs.
    La source  dite ‘Gnarou’ sur la commune de Lasserre, propriété de Mme la Comtesse de  Pourtalès, bien connue et renommée pour ces qualités gustatives et minérales,  fréquentées par de nombreux Francescains, va compléter cette liste.
    Les  changements dans le monde rural sont en rapport avec l’eau. Sur la commune, la  disparition quasi-total de l’élevage bovin, également la suppression des  abreuvoirs et quelques mares, en particulier la mare publique, qui était accolé  au mur du presbytère, dont les grenouilles, qui étaient nombreuses, ont  contribuées a ces changements. 
    Pendant les sécheresses, les habitants et fermier étaient obligés de chercher l'eau pour la bétail et pour l'usage avec des charrettes à la Baïse . 
    
    Il y a une source non-signalée sur le terrain de ma famille Fristalon, derrière le calvaire, qui se trouve à l'angle du Boulevard du Midi et la route de Moncrabeau. Ce puits est toujours en activité. 
  
 La plus belle fontaine se trouve dans le   "Jardin de la Fontaine Larqué"  de la famille Vecchi sur la route de Condom 
  
La réalisation de l’adduction d’eau potable mit fin à tous les soucis et tracas, qu’ont subi les ancêtres et prédécesseurs. L’eau courante est accessible depuis 1957.







