Moncrabeau

Capitale des menteurs

Région: Aquitaine
Département: Lot et Garonne
Canton: Francescas
Code postale: 47600
Mairie: 05 53 65 42 11
Population : 800 habitants
Surface: 50 km2
Website: Mairie-Moncrabeau

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Le village Moncrabeau

Moncrabeau veut dire le mont des chevres car le coteau ou s’éleve Moncrabeau était a l’origine tout recouvert de salpetre : chevres et chevriers y étaient donc nombreux. (MonsCapreoli - Montagne de chevres)
On dit que le salpètre présent dans le sol les attiraient ici...
Moncrabeau: de Monte Caprelli, 1281 = occ. mont "mont" + franc.de occ. cabrel "chevreau"

Le village Moncrabeau vue du ciel 1940Le village Moncrabeau vue du ciel 2010

Moncrabeau, petit village de Gascogne dominant la vallée de la Baïse est situé à la limite du Lot-et-Garonne et du Gers.La vallée de la Baïse constitue l'épine dorsale de la commune. Venant du Piémont pyrénéen et se dirigeant vers la vallée de la Garonne, la Baïse constitue un axe majeur de circulation nord-sud qu'empruntent aussi bien la route Nérac-Condom et depuis 1995 la navigation de plaisance.
Pittoresque village situé à la limite du Gers, dominant la vallée de la Baïse. Mondialement connue pour être la capitale des menteurs et des Grimaces. A voir : le Fauteuil des Menteurs, l’église St-Clair d’Artigues du XVIè siècle, villa romaine de Bapteste, Château de Pomarède XVIIè et XVIIIè siècles.
Avec son camping, sa halte nautique et ses nombreux gites, le village accueille les amoureux de tourisme vert. Moncrabeau, c’est aussi une piscine et une bibliothèque municipales, le musée des vêtements anciens, deux circuits de randonnées, un « circuit menteurs » et bien d’autres balades à la découverte du patrimoine local. Aux alentours, le château de Lahitte, le château de Lescout, le domaine de Clavé et son orangerie (exposition végétale) permettront de compléter la visite des lieux.
Qu'il vienne par la route, depuis Nérac ou depuis Condom, ou bien en bâteau, par la Baïse, le voyageur aperçoit sur son parcours un petit village accroché à son coteau : tel apparaît Moncrabeau, au milieu des champs, des prés et de la verdure, dominant la vallée.Le village, perché en haut de son coteau, est visible de loin et offre un point de vue superbe sur la vallée de la Baise depuis la place du Fort. La porte de la « Mentherie » avec sa herse, située non loin de la halle, constitue le seul vestige des remparts de la ville du Moyen Age, qui ont été démolis en 1621 sur ordre de Roquelaure.

Le pont de Moncrabeau


Un château, ainsi que le pont sur la Baise qu' il surveille, sont mentionnés au début du 12e siecle.Il a été placé immédiatement au-dessus du seul pont en pierre élevé sur la Baïse entre les villes de Condom et de Nérac. Ce chateau a été également detruit en 1621 sur ordre du maréchal Roquelaure.

L'église de MoncrabeauL'intérieure de l'église de Moncrabeau

Une grande activité de la vie associative à Moncrabeau assure une continuité entre l'histoire d'hier, aujourd'hui et demain dans ce village et le site www.mhad.fr est le mirroir parfait de ces efforts. Vous trouverez ici toutes les informations sur son histoire, l'activité et son tourisme.

Quelques restes des livres des jurades:


E. Suppl". 2705'. (AA. 1.) (Liasse.) — 3 pièces, papier.pièces, parchemin :

1712-1761. — Requête de Jean Duboy, notaire, désigné comme syndic forain de la juridiction de Moncrabeau, à Duquesne, subdélégué, pour obtenir la réintégration aux archives d' « un long parchemin, dans lequel sont écrits les statuts, coutumes et privilègés » de Moncrabeau. Cette pièce avait été remise il y a 18 ans à de Julien, conseiller du roi, lieutenant particulier au siège présidial d'Albret, qui était chargé de la lire, de la transcrire et de la commenter.
Les consuls ont négligé de la retirer. —Réjouissances publiques à l'occasion de la naissance du dauphin. — Actes d'hommages rendus par les consuls de Moncrabeau au duc d'Albret. Cet hommage est dû « pour raison de leurs livrées consulaires dont ils sont revêtus après que sadite altesse les a choisiz et nommés consuls, pour moitié du droit de la boucherie ».

1630-1656. — Livre des Jurades. — Arrêt du
Parlement de Bordeaux statuant sur un fait particulier et sur le règlement général des élections consulaires.
Cet arrêt confirme les anciens statuts de la commune d'après lesquels les jurats sont au nombre de 32. Quand ce nombre n'est pas complet, l'élection est remise au corps de ville assisté d'une assemblée de gens capables et sans reproches. Les consuls, au nombre de quatre, nomment leurs successeurs, qu'ils doivent prendre parmi les jurats ayant ce titre depuis au moins un an. Dans les assemblées générales convoquées pour le fait des tailles, le juge de Moncrabeau aura la préséance sur les consuls. — Élections consulaires. — Liste des jurats. — Délibérations et décisions relatives : à la visite des chemins; — à la reconstruction du pont sur la Baïse ;—à la vérification des rôles ; — à des contestations entre les consuls et Mlle de Mauvezin, MM. de Montesquieu, de Matisson et autres, au sujet de la prétention de ces derniers de posséder des biens nobles ; — à une demande de réduction des tailles, en raison des dégâts causés par la grêle ; — aux indemnités à donner à ceux qui ont logé des gens d'armes ; — à la refonte de la cloche de l'horloge ; des fondeurs lorrains s'engagent à faire ce travail moyennant la somme de 24 livres; —à une nomination de régent; — à des emprunts; à des réquisitions de blé pour l'armée de Bayonne ; — au refus de deux consuls élus d'accepter leurs charges. — Exemption des réquisitions et des logements militaires accordée par le prince de Condé aux sieurs de Casmont père et fils. — Par ordre du prince, la commune de Moncrabeau doit lever, armer, équiper et solder 84 miliciens qui seront envoyés à Nérac. — Emprisonnement de quatre personnes à Condom, à cause des retards que met la commune à payer les tailles. — Moncrabeau est taxé à 1 ,006 livres pour sa part de la subsistance des gens de guerre logés à Casteljaloux. — Bans des vendanges. — Visites des chemins : les consuls ont acheté la charge de réformateur et voyeur des chemins. — Procès de la commune au sujet de la reddition d'un compte. — Réparation de la maison de ville, dans laquelle il existe « ung coffre où il y a de tiltres et documens despuis deux cens ans ou davantaige ». — Nominations de députés aux états généraux dans l'assemblée tenue à Nérac. — Logements militaires pendant la Fronde. Contributions à l'entretien de la garnison de Nérac. — Ravages causés dans la ville par les gens de guerre. — Vérification des dépenses faites pendant la guerre. — Impositions pour l'entretien de la garnison des tours de Barbaste. — Pour obtenir des réductions de tailles on remettra aux élus une attestation de la misère des habitants, ruinés par les logements militaires et par la peste qui les avait obligés à quitter le pays en laissant leurs terres incultes.

1657-1673. — Elections consulaires. — Listes et nominations des jurats. — Délibérations relatives :à diverses dépenses communales ; — aux logementsmilitaires ; — aux emprunts, à la vérification et au payement des dettes ; — à la vérification des rôles. — Ravages causés par la grêle. — Emprisonnement de quelques particuliers pour contraindre la commune au payement des tailles. — Détresse de la commune en 1662. Les dettes sont de 7 à 8,000 livres. Les consuls et les jurats sont personnellement insolvables.
On donne pouvoir aux consuls d'élire pour leurs successeurs des notables de Condom ou de Nérac. — Difficultés pour la levée des tailles et conflits causés par les séquestres. — Au sujet de l'enquête ordonnée en 1665 pour la vérification des comptes depuis l'année 1635. on fera remarquer que la ville est dans l'impossibilité de produire ces pièces, attendu que la maison commune a été pillée et en grande partie incendiée par les gens de guerre des deux partis. — État des emprunts. — Le curé de Marcadis est nommé régent. — Arrêt du conseil d'Etat rendu en faveur de la commune contre MM. de Casmont, vicesénéchal. Ricous et autres, qui se prétendaient exempts des tailles. — Dépenses diverses pour un enfant trouvé. — Procès de la commune contre le sieur de Matisson qui demandait le remboursement de prétendues avances faites pour les tailles et une indemnité pour l'emprisonnement qu'il avait subi au nom de la commune qui ne payait pas ses impositions.
— Réparations au chemin de Condom à Nérac, passant par Lescout. — Nominations de régents.
— Nouvel arpentement. — Arrêt du conseil d'État déclarant que dans les élections d'Agen et de Condom toutes les propriétés rurales sont assujeties à la taille. — On décide qu'à l'avenir le comte de Lasserre payera les tailles pour les propriétés qu'il possède dans la juridiction. — Vérification des dettes.
— État des frais municipaux : gages des quatre consuls, 60 livres; du régent, 120 livres ; location du presbytère, 9 livres ; livrées consulaires, 30 livres, etc. Total, 424 livres. — Députation à Nérac pour saluer le maréchal d'Albret, gouverneur. —On propose de faire venir < le cognoisseur des sorciers, qui est présentement dans la ville de Mézin, afin de faire la visite desdits sorciers ». La jurade
adopte cette proposition . — Édit du Roi sur les élections des consuls et des collecteurs, sur les séquestres.

1690-1720. — Livre des jurades. — Élections
consulaires. — Délibérations et décisions relatives :aux nominations des collecteurs et au payement des tailles ; — à la vérification des rôles ; — aux logements militaires et au payement de l'ustansile ; —aux menues dépenses de la commune; — aux réparations à faire à l'hôpital ; — au déplacement de la cloche appartenant à la commune, qui est employée par ceux de la R. P. R. ; — aux indemnités à demander en raison des ravages causés par la grêle ; —à l'arpentement de la juridiction ; — à l'exécution du règlement sur la boulangerie et aux moyens de remédier à la disette ; — à la réintégration de pièces appartenant aux archives ; — à divers procès soutenus par la commune, particulièrement contre le granger de Lannes. qui prétend posséder des biens nobles ; — à une nomination de régent ; — à l'organisation des milices bourgeoises. — Titres de propriété du moulin de Vialère. — Conflit au sujet des préséances entre les consuls et le juge ordinaire de Moncrabeau.
— Les consuls déclarent à l'intendant que la commune n'a aucune foire ni aucun marché . — Travaux de voirie. — Le pont sur la Bayse est emporté par une inondation. On organise pour le passage un service de bateau. — Création d'une école pour les petites filles. La régente aura 100 livres de gages. — Tirage au sort pour la milice . — Plaintes contre l'aumônier de l'hôpital. — Réparations à la fontaine.
— Installation d'un premier consul perpétuel. —Le duc de Bouillon refuse d'approuver les élections consulaires. — Envoi d'un détachement des milices bourgeoises aux camps du Médoc. — Dommages causés aux récoltes, en 1708, par les brouillards, la grêle, la sécheresse. On demande des réductions de tailles. — Misère du peuple. — Hiver rigoureux de 1708-1709. Les arbres fruitiers et tous les chênes de l'espèce dite chênes noirs, périssent par l'effet du froid. — Vérification générale des comptes des années 1688 et 1689. — L'original des coutumes de la ville a été soustrait des archives. — Réparations à la maison de la ville. — Rachat des charges municipales. — Adjudication des biens en non-valeurs. —Plaintes contre un boucher qui vendait de la viande pendant le Carême.

1720-1740. — Jurades. — Élections consulaires.
— Nominations de collecteurs. — Délibérations et décisions relatives : à un délit commis par un boucher qui n'observait pas la taxe ; — aux locations de presbytères; — aux réparations à faire au pont, à l'horloge ; — à des travaux de voirie ; — à la vérification des rôles et à la levée des tailles et de la capitation ; — aux dettes et créances de la commune ; — au feu de joie pour le rétablissement de la santé du roi ; — aux logements militaires et à la solde des nouvelles maréchaussées ; — à la vérification des comptes. — États des non-valeurs. — Comptes de la commune. — Organisation de la garde, à cause de la maladie contagieuse. — de la Mazelière, intendant du duc de Bouillon, ayant refusé de nommer pour consuls les candidats désignés sur la liste de présentation, on le prie de revenir sur cette décision et l'on refuse de dresser une seconde liste. — (Conflits entre les consuls et Duboy, soi-disant syndic des forains, auquel on reproche des actes arbitraires. — Etats des revenus municipaux s'élevant à la somme de 424 livres. — On dresse des états des propriétés ravagées par la grêle. — Confiscation de pains qui n'avaient pas le poids. — Clauses de la ferme de la boucherie. — Des amendes seront prononcées contre les jurats qui lie se rendent pas aux assemblées. — Plaintes contre les décimateurs qui exigent de dix-sept deux, tandis qu'ils ne devraient prendre que de onze un. —On paiera 45 livres au prédicateur du Carême . — Réparation à la halle et au pont sur la Bayse. — Feu de joie à l'occasion de la naissance du duc d'Anjou. — Contestation au sujet de l'administration de l'hôpital. — Opposition à la construction d'un moulin sur la Bayse près de Buzet. Le barrage de l'écluse rendrait la navigation impossible. — Un débordement de la Bayse détruit le pont de bois. — Délibération du bureau de l'hôpital . — Emprisonnement de Castex qui, malgré la défense des consuls, avait voulu passer en bateau sur la Bayse, alors débordée. — Bénédiction de la cloche de l'hôtel-de-ville. —Nomination d'office des consuls par le sieur de La Mazelière.

1740-1789. — Jurades. — Délibérations du bureau de l'hôpital. — Confection des rôles de la capitation.— Elections consulaires. — Nominations dejurats. — Etat des non valeurs de la juridiction. —Tracé d'un nouveau chemin de Condom à Nérac. —Labadie, nommé secrétaire, gardera chez lui les papiers de la commune, attendu qu'il n'y a pas de local pour les archives. — Corvées pour la confection d'une route royale de Barbaste à Valence. Le pont en pierre sur la Bayse est terminé. Le bateau, devenu inutile, est détruit, et ses débris sont employés à la construction d'une loge pour le sonneur. — Milices.
— Nominations de régents. — Modifications introduites dans la liste des pauvres secourus par la commune. — Etat des dépenses communales ordinaires.
— La juridiction tout entière contribuera aux réparations à faire à l'église paroissiale de Sainte-Marie-Madeleine. — Etablissment d'un droit d'octroi ou de consommation sur le vin et sur les porcs. — Règlement pour les corvées à faire sur la route de Condom à Nérac. — Opposition à la confection d'un chemin qui va de Mézin au pont de Lannes, en traversant le territoire de la juridiction. — Ordonnance de police prohibant les jeux de hasard et la fréquentation des cabarets pendant les offices des dimanches et des fêtes. — Défense aux habitants de prendre dans les puits et les fontaines plus d'eau qu'il ne leur en faut pour leur ménage. — Copies de lettres patentes et édits du Roi statuant : sur le recouvrement des tailles ; — sur l'administration des villes et bourgs. — Modifications introduites dans le régime municipal en exécution de l'édit. — Déclarations du roi concernant les vagabonds et gens sans aveu. — Nominations de commissaires pour faire l'inventaire des archives. — Règlement de la boulangerie et de la boucherie. — Lettres de privilège accordées aux PP. de la Merci. — Délibérations sur des travaux de grande voirie. — Vérification des comptes du syndic de l'hôpital. — Mesures prises pour combattre une épizootie. — Achats de grains pour la subsistance des pauvres.

1725-1790. — Nominations des consuls par Daniel de Lamazelières, gouverneur d'Albret. — État des officiers de justice de la Cour ordinaire. — Procès-verbaux d'installation des consuls. — Rôles de ceur qui sont exempts de la collecte et de ceux qui doivent être nommés collecteurs.

Fin du 16e siècle. — Cadastre de la juridiction de Moncrabeau. Division par paroisses et par noms de tenanciers. Confrontations sommaires.

1611-1612. — Livre terrier des maisons et
places, terres, vignes, bois et predz, cultes et incultes de la ville et juridiction de Moncrabeau. — Divisions par noms de propriétaires avec des chapitres pour les forains. Les mesures employées sont la cartelade, l'escat, la canne. Confrontations sommaires. Les indications sur les maisons permettent de reconstituer la topographie de la ville. —Tables. — Articles : Jean Dupuy, capitaine, qui tient place en la présent ville près de la tour de Canons; — Jean Dugua, capitaine; — Judith de Lignac ; — Pierre Casmont, notaire : — Dominique de Ladevèse, sieur de Charrin; — François Dufour, capitaine; — le seigneur de Mauvesin à Artigues; — Géraud Vacquieux, capitaine; — Jean de Foucault, sieur de Mayne; — Jean de Dérenx. sieur de Charlamère; — Adam de Jehan, capitaine: — Jean de Monlezun : — Jean Dufau, corroyeur ; — Arnaud Lubert, potier à Francescas; — nombreux tisseurs de lin.

1666. — Cadastre de la juridiction de Moncrabeau, fait par ordre de Pellot, intendant de Guienne, étant consuls Jean-Pierre Lafitte, Jean Lafitte et Jean Casmont. Les mesures employées par Lafargue, arpenteur, sont ceux de la perche d'Albret. La superficie totale de la juridiction est de 13, 136 cartelades.
— Divisions par noms de propriétaires. Confrontations sommaires. — Le registre est paginé du feuillet 07 au feuillet 701. Les 66 premiers feuillets manquent.

1731-1788. — Charges et décharges. — Même méthode que pour les registres précédents. — Rôles des cotisations pour l'entretien des pauvres, imposées
en vertu d'un arrêt du 14 février 1748 et d'une délibération de l'assemblée générale : le duc de Bouillon, 75 livres; — l'évêque de Condom, 20 livres; — le chapitre de Condom, 22 livres; — la commanderie d'Argentens, pour la sixième partie de la dîme de Saint-Jean d'Arnezan, 12 livres; — Mme Montesquiou, 117 livres; — M. Fondelin, 124 livres.

I765-1789. — Délibérations et devis relatifs aux réparations à faire à la boucherie, à la halle, à la maison commune.

1726-1788. — Procès-verbaux concernant la levée des milices. — Ordres de départ des miliciens. — Etats des frais de milice.

1691-1724. — Significations à des particuliers de requêtes et d'ordonnances de la part du syndic des forains. — Requêtes de Jean Duboy, syndic, contre les consuls. Il se plaint que ceux-ci ne fassent pas remettre à la maison commune la cloche qui appartient à la ville et qui servait autrefois au temple. Il signale des irrégularités dans les comptes de la commune. — Ordonnance du subdélëgué condamnant la communauté et les collecteurs à payer la somme de 858 livres qu'ils doivent, vérification faite des comptes.

1669-1771. — Procès-verbal de la visite de la commanderie d'Argentens. Le projet de faire construire une nouvelle chapelle dans l'église de La Gardère est repoussé. — Prières publiques pour obtenir la guérison du Roi. — Réparations diverses à l'église de La Gardère. — Procès-verbal de la visite de l'église de Saint-Cirice. — Dispenses : pour un mariage en raison de parenté au quatrième degré ; —
pour la publication d'un deuxième et troisième ban de mariage. — Instructions, en forme de règlement, pour les réparations aux églises paroissiales, données par Esmangart, intendant.

1617-1729. — Paroisse de Sainte-Marie-Madeleine de Moncrabeau. — Baptêmes, mariages et sépultures.
Familles Cassoulet, Mondin, Lalaguë, Laverny, Birac de Casmont, Delort, Servin, Dubouch, Caillavet, Treseguet, Lebrère, Claverie, Ferret, Roumat, Pourque, Lascale, Bats, Lestrade. — En 1685, 20 abjurations et mention d'une mission prêchée par le P. Pachin, gardien d'un couvent de Condom. — La série suivie des registres est de 1674 à 1729; c'est par erreur que les cahiers de 1617 à 1620 ont été reliés avec ceux de 1719.

1623-1673. — Paroisses de Moncrabeau et de Saint-Jean d'Ornezan. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles de Noailhan, Mousteau, Duconiet, Lestrade, Casmont, Labadie, Nouguès, Duprat, Maigne, Dubouysson, Coulin, Cénat, Soubiran, Labat. Lamarche, Lafite, Vcnieuil, Dérens, Dulourt, Latapie, Duplan, Pardeilhan. Laverny, Caseneuve— L'année de la peste 1631, les décès furent plus nombreux à Moncrabeau, du mois de janvier au mois de mai.

1730-1792. — Moncrabeau. — Baptême, mariages et sépultures. Familles Lose, Capdeville, Vivens, Tichané, Bouchet, Lacapère, Bachère, Lestrade, Laborde, Claverie, Castex, Cassaignol, Noguès, Servin, Dugoujon, Dupeyra, Bonne. Dêche, Corne, Boue, Ferret, Musotte.

1626-1719. — Paroisse de Notre-Dame d'Artigues.
— Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Laterrade, Coujet, Lassegnon, Dufilho, Baian, Séguin, Saint-Martin, Lamarque, Castaing, Mouliné, Lasmoles, Coulin, Lanelongue, Laverni, Pitous,Saint-Pé, Termes, Lafitte.

1720-1760. — Artigues. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Faulin, Deiche. Mousten, Demay, Denux, Séguin, Bourousse, Lafargue, Mercadet, Lartigue, Pugens, Saint-Sebet. Lassance, Dugoujon, Tinaran, Dubourdieu.

1761-1792. — Artigues, — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Benquet, Colin, Camé, Perricot.
Planté, Darteignan, Treseguet, (iacliies, Sabathé.Boue, Couloumet, Boiron. Lagleise. Lasseignon,Coulom, Gimbercet, Boison, de Caupenne, deCoquet. — En 1784, baptêmes de deux enfants trouvés.
— En 1788, Catherine Lausseignou est enterrée le jour même de son décès, en raison de la décomposition du corps.

1687-1724. — Paroisse de Sainte-Radegonde de Marcadis. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Bresque, Ducause. Lacapère, Bérigué, Hautenpenne, Durrat. Dagieu, Pujrens, Bonas. Peironil,
Dupouv, Rignac. Vergès, Clavé, Sylvestre. Boyer.Colombeau, Largellé. Deuxsous, Feurten.

1725-1792. — Marcadis. — Baptêmes, mariages et sépultures. Familles Bénauge, de Basignan, Ducause, Romat, Latous, de Ladevèse de Charrin. Orteillan, Capuron, Larrey, Peironil. Tinaran. Hautemp,
Ducos, Lesage, Soubiran, Busca, Gourragne, Housteillan. Lussaignet. Lapoujade. Baylin. Lateulère, Dupin, Charreton. Goumet.

1605-1789. — Pièces justificatives de la noblesse des familles de Bacqua de Salabert et de Lafitte de Perron. — Inventaire des archives, rédigé en 1785.
La pièce la plus ancienne est un cadastre de l'année 1612. — Pièces diverses formant le dossier de Dorian, émigré : contrats de ventes et d'échanges;— procès-verbaux d'arpentage ; — pièces de procédures.

1841: 2370 habitants

1896: 1755 habitants

 

Château Lescout

L'ancien château de Lescout, qui aurait appartenu à la famille d'Aux de Lescout, a été démoli par Mongommery en 1569, selon Samazeuilh. La reconstruction du château a été réalisée dans le dernier tiers du 16e siècle, pour Jean de Mathisson, seigneur de la maison noble de Lescout, secrétaire d'Henri III de Navarre, avocat au parlement. Les dépendances ont été remaniées et augmentées d'une grange ou chai au sud dans la 1ère moitié du 19e siècle. Deux ailes en retour du logis figurant sur les plans cadastraux de 1808 et 1842 ont disparu. Le corps de logis sud, ruiné, a été en grande partie reconstruit au milieu du 20e siècle.

Le château Lescout à Moncrabeau

La cour rectangulaire est fermée à l'ouest par les dépendances, à l'est par le logis, au sud et au nord par des murs ; elle était divisée par un fossé entre deux pavillons séparant la cour du logis de la basse-cour. Le logis est composé d'un corps pavillonnaire au nord, avec un toit en tuile plate, partiellement couvert de voûtes d'arêtes au rez-de-chaussée et à l'étage de soubassement, et d'une aile au sud abritant l'escalier et des pièces reconstruites. Le décor se limite à des bandeaux et à l'encadrement de la porte. Pigeonnier polygonal sur arcades.

 

L'église de Lahitte (La Hitte)

La commune de Moncrabeau est divisée en deux moitiés à peu près égales par la rivière de Baïse,
l'un des affluents de la Garonne. Saint-Cirice, Saint-Jean de Gardère et Sainte Magdeleine de Moncrabeau sont sur la rive droite et construits sur le banc de rocher analogue à celui qui domine la ville d'Agen. Les
églises Sainte-Radegonde de Marcadis, Saint-Clair d'Artigues et SaintPierre de Pouy-sur-Osse sont situées sur les coteaux qui séparent les vallées de la Basïe et de l'Osse. Enfin Saint-Roch de Lahitte, la seule bâtie dans la plaine, est sur la rive gauche, comme les trois précédentes, mais très rapprochée de la de la Baïse.

L'église Saint-Roch de La Hitte était nommée Sainte-Marie ou Notre-Dame de La Hitte au XIIIe siècle.
En effet, une charte analysée deux fois dans le Cartulaire d'Agen, porte que Arnaud Raymond d'Autièges, damoiseau de Fieux (dans la première analyse), donne à l'Evêque d'Agen,toute sa part de dime
des paroisses de Saint-Marie del Morach prèsle château de Fieux, et de Sainte-Marie de La Fitte près Moncrabeau (in parrochiis sancte Marie del Morach prope castrum de Fieux, et sancte Marie de La
Fila prope Montem Caprelli). (Cartulaire d'Agen, bulles cotées par lettres B. K., et F. G.).

L'église de Lahitte

Lahitte ou Lafite est mentionnée en 1326 dans les comptes de l'archiprêtré de Bordeaux comme dépendance (decania) de l'abbaye de la Sauve-Majeure. L'édifice, construit en pierre de taille, présente à l'ouest une porte murée en arc brisé avec tore, surmonté d'une archivolte, et au nord une porte en arc brisé chanfreiné, qui datent du 15e ou du 16e siècle ; un arrachement en forme de voûte en berceau est visible sur le mur oriental. En 1880, le conseil de fabrique, trouvant l'église trop basse et manquant de fenêtre, demande un nouveau local. Grâce à la diligence du curé Dandrieu, l'édifice est achevé en 1892, par Germain, entrepreneur à Mézin, sur les plans de Dubarry de Lassalle, architecte à Agen : les murs sont rehaussés de 4 mètres environ, couverts d'une fausse voûte, le projet de voûte en brique ayant été abandonné, la toiture est refaite, une nouvelle porte est ouverte à l'ouest, l'intérieur est entièrement rénové.

L'église de Lahitte en 2010L'église de Lahitte en 2010>L'église de Lahitte en 2010

Herman d'Esparbès, damoiseau, coseigneur de La Hitte, en 1419
Raymond de Goyon, fils de ces derniers, seigneur de Brichot, conseiller du Roi à l'élection de Gondomois et Bazadois, épousa en 1590 Catherine d'Athia, dont il eut trois garçons, auteurs de toutes les branches de cette famille. Le troisième, Jean de Goyon, épousa en 1625 Françoise de Caumont, dont il eut entre autres Matthieu de Goyon, seigneur du Parc, en la paroisse de N.-D. de la Hitte, où il épousa, en, 1653,Jeanne Labat, dont il eut huit enfants, qui partagèrent par portions égales,selon la coutume du lieu.

Noble Pierre Salomon de Vacquier, écuyer, seigneur de Limon et de La Tuque,était seigneur de toute la paroisse de Limon. Il vendit, en 1788, cette seigneurie et le domaine privé y attaché, à Me Pierre de Bartouilh, lieutenant criminel du sénéchal de Nérac pendant vingttrois ans, et qui en échange donna le domaine de Lahitte.

ANNE DE BACALAN,ne se trouve pas sur les registres de Nogaret, mais elle est nommée au testament.
Elle fut mariée, le 14 septembre 1722, à noble Lambert Dupré, écuyer, seigneur de Pomarède, y habitant,
paroisse de Lahitte, juridiction de Moncrabeau en Condomois, ancien capitaine au régiment de Gervezay.

Nous retrouvons en 1793 Louis Betrand Barthouilh écuyeur, seigneur de Taillac et de La Haitte, qui obtient confirmation de sa noblesse.

1851
L'industrie séricicole n'est encore représentée dans le Lot-et-Garonne que par un petit nombre d'éducateurs dont les établissements me semblent devoir être considérés comme "des accidents" dans le pays. En effet, pour classer le département du Lot-et-Garonne parmi les départements séricicoles, il faudrait qu'il s'y trouvât une localité où l'éducation des vers à soie fût entrée dans les habitudes des habitants; ce qui n'est pas.
(Au lieu d'achter la soie à prix d'or en Italie, Henri IV décide, sur conseil de son tailleur Barthelémy Laffemas et de l'agronome Olivier de Serre, que la France produira désormais elle même le précieux textile. En 1602, une ordannonac royale impose à chaque paroisse de posséder une pépinère de mûriers - plante dont se nourrit le ver de soie - ainsi qu'une magnagerie - lieu d'élévage des vers dont les concons produiront les fils de luxe. Apparament le succès de cette ordonnace n'était pas national et pas immédiat!)
Les trois établissements séricicoles les plus importants du département sont ceux de MM. de Trinquellion, La Comne et Bonnami.
MM. La Comne ont, à proprement parler, deux établissements, l'un à Lahitte, près de Nérac; l'autre à Boussès, dans un pays perdu au milieu des sables.
Les plantations de Lahitte sont réellement belles au point de vue de la végétation et de la manière dont les arbres sont formés et dirigés.

La villa Bapteste

Arrivé aux Ruines de Bapteste, le touriste regardera les clochers
et les châteaux (Francescas, Saint-Barthélemi, Saint-Cirice, Gardère, Moncrabeau, La Ilitte et La Serre) qui entourent, dominent, et, dans une certaine mesure, protègent ces ruines précieuses, contemporaines des Empereurs romains. Il verra que Moncrabeau' est au midi de Bapteste, La S.*rre au nord, Francescas au levant et La Hitte au couchant.

La villa de Bapteste a été découverte en 1873 et dégagée par Faugère-Dubourg et Teulières en 1874. Le mobilier archéologique a révélé une occupation humaine depuis la protohistoire. Une 1ère villa a existé avant celle qui a été fouillée. Les éléments d' architecture et les mosaïques polychromes retrouvés et dessinés lors de la découverte datent du 4e siècle : il s' agit sans doute de la période d' apogée de la villa, comme des autres grands établissements antiques de la région. Le site n' est pas abandonné avant le 8e siècle ; il était donc toujours habité à l' époque paléochrétienne, sans que la pièce octogonale puisse nécessairement être identifiée comme un baptistère, ainsi que l' avait pensé G. Tholin en 1874. Une partie du mobilier est conservée au château de Nérac ; les mosaïques découvertes se sont dégradées, avant d' être en partie détruites.

Une ancienne gravure des fouilles à Bapteste

La villa de Bapteste, dont le Monde illustré a publié, le Mois d'octobre 1872,
une vue fort exacte, est située dans la commune de Moncrabeau, arrondissement de Nérac, à dix kilomètres de cette ville, sur la rive droite de la Baïse, au point où la plaine, en s'exhaussant, la mettait à l'abri des inondations de la rivière. Le site à mi-coteau dont la vue embrasse, à droite et à gauche, la vallée de la Baïse, atteste le génie romain et essentiellement pondérateur.

La villa de Bapteste, (Le nom de Bapteste n'aurait été donné à la villa qu'en souvenir du Baptistère que saint Paulin y aurait élevé et dont on a retrouvé les traces au sud de la vallée) près de Moncrabeau, a été à nouiveau découverte en 1871 et dégagée par Faugère-Dubourg et Teulières en 1874.
(Cette villa romaine de Bapteste, qui était encore en assez bon état au Moyen Age pour que des documents d'origine britannique mentionnent les vestiges de ce "palais", possédait une anexe triconque, où l'on a voulu voir sans preuve un baptistère.)
Le mobilier archéologique a révélé une occupation humaine depuis la protohistoire. Une 1ère villa a existé avant celle qui a été fouillée. Les éléments d'architecture et les mosaïques polychromes retrouvés et dessinés lors de la découverte datent du 4e siècle : il s'agit sans doute de la période d'apogée de la villa, comme des autres grands établissements antiques de la région. Le site n'est pas abandonné avant le 8e siècle ; il était donc toujours habité à l'époque paléochrétienne, sans que la pièce octogonale puisse nécessairement être identifiée comme un baptistère, ainsi que l'avait pensé G. Tholin en 1874. Une partie du mobilier est conservée au château de Nérac ; les mosaïques découvertes se sont dégradées, avant d'être en partie détruites.

Les monnaies les plus récentes de la villa de Bapteste sont de Constantin :

Une opération de sauvetage urgent en 1995 a précédé la dépose de trois mosaïques polychromes à trame géométrique de la villa de Bapteste fouillée au XIXe siècle

La villa de Bapteste comprenait un oratoire;

Il semble que les Romains, quoique habiles verriers, aient peu usé de vitres ; on en trouve toutefois des débris dans les ruines de la villa de Bapteste.