Pour mémoire, il ne faut pas oublier la création d’une section cycliste, une organisation de courses sur le circuit du tour de la ville qui connurent un succès certain. Quelques jeunes coureurs eurent une licence de l’Union Sportive Franciscaine : les frères Chièsa, Pajor, Radaelli.
Dans les années 1920, les ressources des sociétés cyclistes étaient précaires. Rares étaient les constructeurs de cycles qui dotaient les courses des amateurs, encore plus rares les firmes industrielles et commerciales qui en faisaient un levier pour leur publicité. Les coureurs amateurs se contentaient de gagner des médailles – les rigueurs de l'existence et leur permanence dans le travail limitant leurs appétits – mais il n'en restait pas moins que la jeunesse aimait le vélo, que les supporters ne manquaient pas, alors que les moyens de subsister manquaient le plus. Rares en effet, étaient les mécènes et l'on ne pouvait espérer harponner que quelques membres honoraires. Restaient uniquement les cotisations des membres actifs qui naissaient comme les coquelicots dans la prairie, mais duraient ce que durent les roses…
- Le Lot-et-Garonne devenait une terre riche pour les cyclistes. Au seuil de la saison 1950, la monographie cycliste du département évoluait, avec le Cyclo-Club Barthéléméen, le CC de Beauville, la Pédale de Montflanquin, le CC de Casteljaloux, le VC Fumel-Libos, le SC Aiguillon, le CC Marmandais, le Guidon Agenais, le CC Miramontais, l'UCD Villeneuve, l'US Buzet, l'US Tonneins, le VC de Duras, le VC de Mézin, le VC Sainte-Livrade, l'US Francescas et le VC Néracais, soit dix-sept sociétés qui ne manquaient pas d'ambitions, d'initiatives, d'où la naissance d'une rivalité bien légitime entre les clubs. Ceux-ci se voyaient donc obliger d'amplifier leur énergie et de cultiver le culte de l'effort et de la victoire pour se retrouver parmi les meilleurs.