Le lavoir de Francescas a été restauré en juillet-août 2006

Publié le 29.8.2006

Quelques gouttes de sueur sur le front, la pelle à la main, plusieurs jours durant. Quatre français, un russe, une finlandaise et deux coréennes se sont lancés dans l'aventure des chantiers des bénévoles de l'association Concordia. Ils sont à Francescas depuis le 7 juillet, et y resteront jusqu'à samedi.
Après avoir terminé la restauration de la chapelle de Saint-Ourens, l'équipe a entrepris celle du lavoir de Francescas. "Concordia est une association qui réunit des jeunes bénévoles du monde, et qui promouvoit ceraines valeurs. Le but est rassembler les peuples par un travail d'intérêt général", explique Samuel Daheron, co-animateur de Francescas. " Et c'est la découverte aussi bien pour les étrangers que pour nous, de la région, de la culture locale et de la gastronomie".

Au départ se cette aventure aucune qualification particulière. "On apprend tous sur le tas", confie Samuel. Mais deux personnes encore bénévoles, qui se présentent comme 'retraités', sont indispensables sur le site du lavoir.

Le marcel bleu sur la peau bronzée, avec ses cheveux blancs, Raymond, ferait presque penser à Picasso. Cet ancien maçon de 67 ans, est content de ce chantier:" Ils sont tous sympa, ils s'adaptent très rapidement au travail. Ils pourraient être en vacances, mais non, ils sont là. Et en l'espace d'une journée, ils travaillent presque comme des professionnels". L'homme n'est pas à son coup d'essaie. Il a participé à un premier chantier en 2002. "Au début, j'étais juste juste venu pour voir, la mairie m'avait sollicité, et je me suis laissé prendre au piège".

Rencontrer, communiquer

Parmi les jeunes bénévoles, Nikita, qui vient de Russie. "Ce n'était pas mon but de gagner de l'argent. Je suis venu pour communiquer avec des français." "On savait que l'ambiance des chantiers était bonne en général. Notre objectif était d'aider, et de rencontrer de nouvelles personnes" avancent quant à elles Laure-Line et Doriane, 17 ans, qui envisagent de faire des chantiers à l'étranger à l'avenir.

Et ce n'est pas trop de boulot? "On ne connaissait rien, mais on nous montre, disent -elles. Travailler, c'est déjà bien. Même si l'on sait rien faire. La travail c'est la santé", lance François. C'est le deuxième initiateur, cette fois-ci spécialiste en taille de pierre. " La mairie n'avait pas les moyens de réaliser cette restaurations autrement qu'avec des bénévols", confie Paulette Laborde, de l'Association des amis du patrimoine, qui est à l'origine de ce chantier." C'est ma mairie qui les loge, dans le gymnase, et elle paie le matériel."

C'est la troisième année que l'association fait appel à Concordia.