Le poids des divisions
Lundi 4 février 2008
Sud Ouest
FRANCESCAS - VALENCE/CONDOM/CASTÉRA.


Pierre-Emmanuel Pourquier

Les Gersois, davantage expérimentés, ont dû attendre la seconde période pour asseoir leur suprématie
Et Francescas s'est mise à rêver.
25 minutes durant lesquelles les Lot-et-Garonnais ont mené au score leurs voisins du Gers. Samedi soir, cette rencontre des 32es de finale de la Coupe de France opposait Francescas, club de Promotion à l'un des gros calibres de la Nationale 2, Valence-Condom-Castéra. Trois divisions de différence compensées par une avance, pour les bleus du Lot-et-Garonne, de 20 points. Concrètement, Francescas n'a donc jamais devancé le VCCRGB mais a réussi à maintenir les verts à une distance respectable jusqu'à la mi-temps.
La salle était comble.
Le public n'a pas attendu l'ouverture du score par Gomis pour exulter. Les bleus arrivent même à imposer leur rythme à la fin du premier quart-temps, Guerrier se fendant d'une passe aveugle et El Bayed d'un lay-up dans la foulée. La défense de Francescas maintient la pression durant le second quart-temps mais commet quelques fautes. Pas de quoi les arrêter. À 44 secondes de la mi-temps, Cheik Yali, récupère un ballon et part smasher sous les yeux d'un public conquis.
« Nous sommes très mal rentrés dans le match », a expliqué le numéro 11 du VCCRGB, David Encause, auteur d'un excellent match. « Non pas par manque de rsspect, mais il y a eu des positions faciles et quand tu as trop de temps pour marquer, tu perds le rythme. »
Si l'ailier gersois a effectivement loupé l'arceau en première mi-temps, il s'est rattrapé dans la seconde, avec la manière : trois paniers à trois points successifs auxquels Rémi Gachedoit et Bruno Gomis ont répondu pour Francescas.
Esprits échaudés.
Puis Valence-Condom-Castéra a commencé à faire parler son physique. Sans baisser de rythme, ils ont amélioré leur adresse et sont devenus plus agressifs dans le jeu, infligeant en 10 minutes, un cinglant 37 à 17.
Le dernier quart-temps est anecdotique. Francescas a cédé, s'est laissée emporter et les esprits se sont échaudés après quelques petits coups bas. Sur le banc lot-et-garonnais, certains ont commencé à se ronger les ongles, d'autres ont vu leurs rêves de 16es de finale s'envoler tandis que les Gersois enchaînaient les paniers. Coup de sifflet final. Francescas perd 88 à 103.
« On a su les maîtriser, raconte le pivot de Francescas, Cheik Yali, mais physiquement, ils étaient plus forts. En tout cas, ce match nous rassure pour la suite de notre championnat. » Les Gersois continuent quant à eux leur route en trophée coupe de France