FRANCESCAS - MONT-DE-MARSAN
Francescas qualifié
Serge Espoune

Lundi 7 janvier 2008

Samedi, l'ogre montois a été vaincu par les coéquipiers de Guerrier

Les retardataires sont restés debout.
Samedi, tous les amoureux du basket de Francescas et des alentours étaient venus soutenir leurs bleus face à l'ogre montois, avec en mémoire les difficultés connues face aux Toulousains du Toac au tour précédent.
« Il faudra conserver un peu des vingt points qui nous sont offerts le plus longtemps possible et après, on verra ». La raisonnable analyse du coach Julien Ricard juste avant le début de la rencontre prenait du plomb dans l'aile dès les premiers assauts. Sa défense attendait les grands Landais dans la peinture, et c'est de loin que les jaunes, venus à huit joueurs, décidaient de s'exprimer, avec le trio Henderson, Pons, Lesbarreres.
Six tirs sur huit en un peu plus de trois minutes trouaient le cercle et les jaune et noir revenaient déjà à 25-15. Seuls Yali Cheick et El Bayed, par un lancer, entretenaient le score d'une équipe locale quelque peu assommée par une telle entame.
Les choses s'amélioraient un peu en défense, mais les visiteurs continuaient de grignoter leur retard et à la pause, le tableau affichait un 30-25 que beaucoup pensaient être annonciateur d'une capitulation trop précoce.

Orgueil et fierté.
Peut-être un peu trop sûrs de pouvoir choisir le moment de porter l'estocade, les visiteurs ne sentirent pas monter l'élan de fierté d'une équipe qui ne pouvait tomber autrement qu'avec les honneurs de la mission bien remplie. Plus agressifs sur l'homme et plus joueurs en attaque, les bleus fermaient la porte à leurs adversaires. L'adresse des jaunes s'envolait en même temps qu'une réussite un peu crispée revenait dans les rangs locaux. Au milieu du second acte, l'écart revenait à 15 points (43-28).
En dix minutes, les garçons des coprésidents Alain Charles et Patrick Volpato reconstruisaient leur pécule. En ne concédant que six points à un adversaire sobrement orgueilleux, ils reprenaient grâce à leur fierté la confiance nécessaire à l'exploit. 51-31 à la mi-temps, tout était à refaire !
Le match nul (16-16) du troisième quart-temps ne changeait rien à l'écart (67-47), mais il renforçait l'idée que la victoire restait à portée des bleus même si Julien Ricard, depuis la dix-septième, ménageait son intérieur Yali Cheick déjà accablé de trois fautes. Dès l'entame du dernier temps de jeu, les Landais venaient pilonner le cercle local. Le grand Gély donnait de sa puissance et Francescas souffrait dessous. Moussa Soumare venait donner de la vigueur au rebond des bleus. En fixant un peu la défense dans la peinture, il ouvrait des positions à Gachedoit et Schramm qui, par deux tirs primés, maintenaient l'écart (73-56). Et lorsqu'à la trente-sixième, les visiteurs se rapprochaient (76-64), c'est encore lui qui répliquait dessous par deux fois, tuant les dernières velléités d'un adversaire qui pécha autant par orgueil que par manque d'envie.
La victoire tombait, nette, 83-68, offrant à toute la chambrée un rendez-vous pour les trente-deuxièmes que chacun espère à Francescas.