LARROQUE-ENGALIN
(La Ròca Engalin en gascon)

Région: Midi-Pyrénée
Département: Gers
Code postale: 32480
Population : 55 habitants
Mairie: 05 62 28 05 08
Maire: Georges Courtès (2017)
Superficie : 20.94 km²
Altitude : 220 m

Site-Internet: annuaire-mairie
Courriel : commune.de-laroque-engalin@wanadoo.fr

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Le village Larroque-Engalin

Larroque-Engalin (depuis 1595), anciennement appelé Larroque- Fimarcon, ou Larroque-du-Lau, Larroque-En-Galin (en 1789) est un tout petit village du canton de Lectoure, situé à l'ouest, sur le chemin de La Romieu.
Construit sur les ruines d’un village abandonné, Larroque-Engalin compte notamment un château fort de belle allure, remanié à la renaissance et comportant un donjon carré et une tourelle à vis heptagonale.
Parmi les autres curiosités, vous pourrez y découvrir l’église du XIXe siècle, la fontaine St Jean Baptiste au lieu dit Saint Jouan, le monument de St Amand (ancien centre de pèlerinage), ancien quelques puits en pierre en forme de ruche au lieu dit « La Manchette ».

Le village

Sur une route de campagne, non loin de La Romieu, on découvre soudain comme un diamant dans son écrain Larroque-Engalin, pérché sur un roché, dominant les vallées et les fermes autour.
Ce petit village s'étire de l'ouest à l'est, une petite chaine de maison, sépare per une ruelle, qui mène de l'église au château, un ensemble d'une beauté rare, un voyage dans le moyen âge, mémoire vivante d'un passé aussi riche.
Au levant, une porte fortifiée donne entrée dans le village et conduit par cette rue étroite et unique au château bâti à l'extrémité opposée du village.

La porte de Larroque-Engalin

Toutes les maison sont soigneusement restaurées, le château a retrouve sa spleundeur d'autant et l'église entourés des grandes arbres invite au repos, au calme.
Toutes les maison ont eu en commun une particularité architectural - des portes à l'interieure de chaque bâtiment, qui permettaient ainsi un passage au Seigneur et ses soldats à travers des habitations, afin d'échapper aux observation par des agresseurs.
Larroque-Engalin fait partie des villages fleuris, et peut prétendre d'être un des plus beau de la France, un détour s'impose pour le visiteur et le touriste avide de la beauté et du charme.

En d'autresil y a le "Le jardin du Grand Chêne" - La culture du bonheur
Au lieu dit "Le grand Casse" à Larroque-Engalin

Notre jardin a été créé il y en 1997, et profondément modifié, amélioré durant ces 10 dernières années.
Au début, il y avait seulement quelques grands chênes et un champ de blé...
Nous avons tout fait nous-mêmes, c'est donc NOTRE jardin où nous sommes heureux de vous accueillir.
Le jardin est ouvert du 1er mai au 30 juin, tous les jours de 9h30 à 12h et de 16 h à 19 h et le reste de l'année sur rendez vous .
Si vous souhaitez créer ou améliorer votre jardin, nous pouvons organiser sur demande "une initiation au jardinage bio" sur les thèmes et la durée qui vous conviendront.

Prix de la visite : 5 euros
entièrement reversés à l'O.N.G.
HANDICAP INTERNATIONAL.
Au plaisir de vous rencontrer.
Bernard et Thérèse Hardy
contact:
Téléphone : 05 62 28 28 35
Email : bernard.hardy3@wanadoo.fr
Thérèse et Bernard HARDY Lieu-dit Le Grand Casse
32480-LARROQUE-ENGALIN • FRANCE

Le bonheur ( felicitas de so nom bonheur) est une plante rare. Nous avons pourtant déniché un spécimen de toute beauté au lieu dit de "Le gand Casse", à Larroque-Engalin, près de La Romieu. Il pousse sous les soins généreux de Bernard Hardy, un jardinier "amateur" au sens de "celui qui aime".
La beauté, c'est fait pour être partagé.On se promène, on pose des questions, on échange des conseils, on s'extasie ensemble.
Certain poussent le plaisir juqu'à investir durant l'été la cabane à deux étages qui à pris place dans un gros chêne. De là, à travers de larges baies vitrées, on peut admirer au plus près le spectacle de la nature, profiter à la piscine au poutout pavé de thyms et et des plantes tapissantes, rejoindre le potager bio à la reproche du repas. "Ce jardins a une âme", tel est le leitmotiv des visiteurs. (extrait du journal "Plaisir Gers N° 13 - 2017)

Son histoire

Ce castelnau, mentionné en 1279, était ancien fief de la famille des Guichené.

De la famille de Saint-Orens, la seigneurie du lieu passa à celle de La Roque. Au moment de la transaction relative au baillage du 23 février 1354, Gailhard de la La Roque était marié avec Bernarde de Saint-Orens. Cette transaction fut conclue, en effet, entre le procureur du roi, l'évêque de Condom d'un côté, et Bernard de Trenqueléon, chevalier, seigneur de Fimarcon, Gailhard de La Roque et Bernarde de Saint-Orens, sa femme, de l'autre.

Géraud de Lomagne, seigneur de Fimarcon, fait hommage à Jean IV, comte d'Armagnac, de la baronnie de Saint-Martin et des lieux de Puygaillard, Saint-Mézard, Roquepine, Berrac et Larroque-Fimarcon. Le 26 décembre 1423 c'est autour de Gaillard III de Léaumont de faire hommage du même lieu au même Jean IV.

Noble Antonie de la Roque, soeur germaine de noble François de La Roque, seigneur de Saint-Orens et coseigneur de La Roque Fimarcon, « inter nobilem virum Johannem de Beon dominum de La Bartha in Fezensaco, ex una parte. El nobilem Ànthoniam de Ruppe, sororem germanam nobilis viri Francisci de Huppe, domini de Sent Orens et condomim loci de Ruppe Feudi Marconis, ex alia parte."
La future épouse était, en outre, assistée de son oncle paternel:
Il est constaté dans le même contrat que de son premier mariage avec Bénatrix de Saint-Guiraud, Jean de Béon avait un fils nommé Amanieu, qui devait, après le décès dudit Jean III, hériter de la salle noble de La Barthe et de la borde de La Mothe, située en la juridiction de Puy-Lobrin, avec les lots et fiefs en dépendant:
Ce contrat est passé dans le lieu de La Roque Fimarcon le 29 avril 1512, devant MeJ. de Cazaus, notaire-public, en présence de nobles hommes Jean d'Aux, seigneur de Lescout; Oddon de Montlezun, seigneur de (illisible); Jean de Béon, seigneur de Bière, etc.(Grosse en parchemin, signée J. DE CAZAUS,faisant partie des archives de MM.de Béon, à Bordeaux).. Cette grosse, mise sous les yeux de M. de Rabastens, subdélégué de M. Pellot, intendant de Guienne, chargé de la recherche contre les usurpateurs de titres nobiliaires et signée en marge :
« Ne varietur, RABASTENS,commissaire», fut produite pour prouver que Jean de Béon est qualifié noble et seigneur de La Barthe dans son contrat de mariage du 29 avril 1512.

CHIC de ROQUAING et d ARCAMONT(de, ou du). Armes parti au 1DICTIONNAIRE DES FAMILLES FRANÇAISES d'azur à trois fasces d'or; au 2 de gueules à un lion d'or, armé et lampassé de sable.
La famille Du(ou DE)CHIC DE ROQUAING ET d'Arcamont appartient à la noblesse de la Gascogne. D'Hozier, qui en a donné une généalogie détaillée, en fait remonter la filiation suivie à noble Pierre du Chic, Sgr de Boulin, son premier auteur authentique connu, lequel épousa d'abord Esquine du Puy, puis Anne de Cassagnet.
Pierre de Chic fit son testament le 25 juillet 1502. Dans cet acte il demanda à être inhumé soit à Condom dans le tombeau de son père, dont le nom est inconnu, soit à Montréal dans celui de sa mère, dont le nom est également inconnu. Il laissa de sa seconde union un fils, noble François de Chic, écuyer, Sgr de Boulin, qui épousa successivement noble Catherine de la Roque et noble Marie de Luppé. Noble Jean de Chic,
Sgr de Boulin et en partie de la Roque-Fimarçon, né de la première union, acheta en 1533 la seigneurie de Roquaing.
Il laissa deux fils, nobles Aimery et Gaspard de Chic, qui furent les auteurs de deux branches.
L'auteur de la branche aînée, Aimery de Chic, marié en 1573 à Catherine de Mauléon, fut connu sous le nom de capitaine Roquaing. Son petit-fils, noble Hector de Chic, écuyer, Sgr de Roquaing, Cogr de Larroque-Fimarçon, marié le 5 septembre 1643 à demoiselle Marguerite de Sorberisse, fille d'un conseiller du Roi enquêteur au siège de Condom, fut maintenu dans sa noblesse le 18 août 1668 par jugement de Pellot, intendant de Bordeaux.
Jean de Chic de Roquaing prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Nérac. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier les preuves de noblesse qu'il avait faites en 1777 pour obtenir l'admission à l'École militaire de son fils, Jean-Hector de Chic de Roquaing, né à Nérac en 1767.Cette branche, peut-être éteinte aujourd'hui(1880), comptait encore des représentants dans les dernières années du XIXe siècle. Mlle Gabrielle de Chic de Roquaing a épousé vers 1880 M. Roger du Bernet de Garros. La branche cadette a adopté l'orthographe du Chic.

En 1553, François de Laage, premier président au parlement de Bordeaux, fut délégué pour mettre à exécution un arrêt rendu par le Conseil privé le 25 juin de cette même année pour l'installation d'un siège présidial à Condom. Les consuls et les délégués de toutes les juridictions du ressort devaient assister à cette installation. Les consuls et les délégués du Fimarcon furent donc convoqués et l'acte de convocation énumère comme appartenant à cette seigneurie les communautés suivantes :
La Romieu, Castelnau-des-Loubères, Abrin, Blaziert, Roquépine, Le Mas de Fimarcon, La Roque, SaintMartin de Goyne, Rignac, Pouy-Carréjelard, Ligardes, Gazaupouy, Berrac, Saint-Mézard et Terraube.
Un autre procès-verbal, conservé comme le précédent aux archives de Condom, et fixant l'étendue de la sénéchaussée de cette ville, nous montre compris dans cette sénéchaussée « le marquisat de Fiefmarcon et les terres d'icelluy, sçavoir est : Castelnau, Abrin, Blaziert, Roquépine, Le Mas et Pellegrue, Marsolan, La Roque, Sainct-Martin (de Goyne), Berrac, Ligardes et Gazaupouy.«

Rolle des Nobles
Subjectz à servir au ban et arrière ban de la senechaussée d'Agennois et Gascogne, convoqués en la Ville d'Agen les dernier de febvrier et seize Mars 1557:
Les seigneurs de Larroquaing (Rocquaing)
conseigneur de Larroque de Fieuxmarcon

Le 30 mai 1563, par suite des malheurs et des déprédations du temps, Bertrand de Galard fut réduit à vendre la moitié des dîmes de Terraube,sous condition de rachat, à noble N.de Cassagnet, seigneur de Saint-Orens et de La Roque-Fimarcon. Il ne tarda pas à recouvrer le domaine aliéné et à l'accroître par des acquisitions successives.

1589: Elisée d'Astugue, possédait des fiefs en Larroque du chef de sa mère, Armoise de Monlezun-Mérens, dame d'Engalin. (Archives municipales de Larroque.)

Le château de Larroque-Engalin en 2011La rue de Larroque-Engalin>

Les jurades( conseil municipale). A vrai dire, la preuve qu'ils nous fourniraient concernant, ici ou là, le passage de l'épidémie, est une preuve négative. Mais l'argument du silence a ici sa valeur, qu'on nous permette d'en faire la preuve avec le livre des jurades conservé aux archives municipales d'une autre commune du Lectourois, à Larroque-Engalin, on disait alors Larrôque-Fimarcon.
Ce livre contient toutes les délibérations de la jurade de 1610 à 1657.
Nous apprenons que la jurade se réunissait tantôt quatre fois, tantôt six fois l'an.
Or, voici ce qui se liasse en 1653 : une première réunion a lieu le 25 janvier ; une deuxième suit, le 4 février, puis le secrétaire a commencé d'écrire : « Du 17 février 1653, séance extraordinaire au présent lieu de la Roque Fieumarcon »... et c'est tout : la page est blanche, suivie de cinq ou six autres également blanches, et plus aucune mention n'est faite des assemblées de la jurade jusqu'au 18 avril 1655. C'est la seule interruption de ce registre qui compte les procèsverbaux de quarante-cinq années de jurade. Ce silence ne peut s'expliquer que parce que nous savons des difficultés de l'administration municipale en temps de peste.
L'historien de la ville d'Auch, P. Laffor

Alexandre de Goulard acquit en 1611 la métairie de la Haille de Paul-Antoine de Cassaignet, marquis de Fimarcon. Acte passé par La Tournerie, notaire royal, chez Chambellier, marchand, dans sa boutique à Condom. Il acquit aussi une métairie... de noble Elizei d'Astugue, sieur d'Anquelin (Engalin), et la Roque;
témoins : noble Jehan Tarquin de Biechan, sieur de Lartigue, et Jehan-Pierre'de Goth (Goût), seigneur de la Roque Saint-Aignan, près de La Roumieu.

Anne de Bridiers, mariée à N... d'Astugue, et décédée avant le 23 décembre 1639, laissant une fille : Anne d'Astugue, légataire d'Élizabeth d'Astarac

Le siège de Larroque-Engalin 1669
Le 19 apvril 1669, jour de vendredy saint, le château de Larroque Engallin fust assiégé par M. de Gouhas avec 150 gentilshommes. Le marquis de Vallancoy y fust tué et autres de blessés.
Larroque-Engalin, anciennement appelé Larroque-Fimarcon, ou Larroque-du-Lau, est un tout petit village du canton de Lectoure, situé à l'ouest, sur le chemin de Fimarcon-La Romieu.
Ainsi que son nom l'indique, le village est bâti sur un rocher qui affleure de tous côtés et, en certains endroits, fait une forte saillie au dessus de terre. Les fondations de la plupart des maisons sont à nu sur le rocher.
C'est en ce temps que M. le comte de Gohas fut y mettre le siège,le 19 avril 1669. Quel grave motif avait pu, en pleine paix et le jour du vendredi saint, faire prendre les armes à ce gentilhomme ?
M. Gohas, gentilhomme de ce pays, qui est sans doute connue par le lecteur, s'est engagé depuis peu dans une meschante affaire, dont vous serez bien aise de voir le récit.
M. de Gohas avait différend, il y a desja quelque temps, avec le sieur de Lau, gentilhomme d'Armagnac, pour la terre de la Roque qui est proche de Condom; et ayant obtenu un arrest du conseil du 1er février dernier, qui ordonne que les parties seront sommairement ouies, et cependant fait defîenses au parlement de Bordeaux de eonnoistre du procès et différend des parties jusques à ce que autrement en ayt été ordonné, et aux parties de faire mettre à exécution l'arrest dudit Parlement du 22° aoust
dernier, rendu ledit sieur de Gohas non ouy.
Il a prétendu en vertu dudit arrest, se pouvoir mettre en possession dtidit chasteau de la Roque dont jouissoit ledit sieur de Lau; pour cela il lit un attroupement de plus de cent cinquante hommes, parmi lesquels il y avoit plusieurs gentilshommes de considération; et le matin du vendredy saint, dans le temps que l'on disoit la Passion, il fut dans fut dans le village de la Roque et crut surprendre le chasteau; mais un nommé Bautian, qui commandoit dedans, ayant esté adverty, eut le temps d'y rentrer avec deux de ses enfans et trois valets et de fermer les portes.
Ledit sieur cle Gohas fit faire commandement audit. Bautian de luy remettre le chasteau, à quoy n'ayant pas voulu déférer, il fut attaqué par differens endroits; ce que voyant, ceux du chasteau tirèrent, force coups, et quoy qu'ils ne feussent que six en nombre, ils blessèrent pourtant beaucoup de ceux qui les attaquoient et des plus considérables, lesquels ayant redoublé leurs efforts, et ceux du chasteau leurs deffenses, un gentilhomme se mesla de l'aeeomodement aân qu'il n'arrivât pas davantage de desordre.
L'on les récent à composition; et quoyque les amis de ceux qui estoyent blessés, qui voyoient qu'il y en avoit qui ne pouvoient pas rechaper, voulussent que l'on ne leur iist pas de quartier, néanmoins le sieur de Gohas fit si bien qu'on leur tint parole.
Ils sortirent le lendemain sans que l'on leur fist du mal, et ledit sieur de Gohas mit dans le chasteau vingt-cinq ou trente hommes, qui y sont.
Le marquis de Valencey a esté tué, et le nommé Bigan, juge royal, qui se disoit commissaire pour l'exécution dudit arrest. Le chevalier de Laurant et le sieur La Barthe, qui a esté officier, ne peuvent réchapper de leurs blessures.
Le sieur Tarraubo, gentilhomme du pays, le chevalier de Sées, SaintChrist, qui a esté officier, et quelques autres, ont été fort blessés.
Ledit sieur de Lau a fait sa plainte à M. Pellot, qui a donné permission d'informer, a envoyé un garde de M. le marquis de Saint-Luc pour se mettre dans ledit chasteau, et a ordonné à ceux- qui sont dedans de se retirer, en attendant les ordres de S. M. sur cette affaire, qui fait grand bruit et grand esclat dans la province, comme l'on se le peut imaginer.
Les deux parties belligérantes appartenaient à la première noblesse de Gascogne. François-Bernard du Lau, seigneur, comte du Lau en Armagnac, était le petit-fils de Jacques du Lau et de Françoise de Cassagnet de Tilladet, dame de Larroque et de Saint-Orens. C'est par cette dernière que la terre en litige était venue dans sa famille. Françoise de Cassagnet était fille et héritière de François de Cassagnet Tilladet,
capitaine de cinquante hommes d'armes et chevalier de l'Ordre du Roi, et de Jeanne de Monlezun, cdame de Saint-Orens et de Larroque.
Le comte cle Gobas était filleul cle Louis XIII. Il se. nommait Louis de Biran, seigneur, comte de Gohas, Le Causé, Maubec, La MolheGohas, maréchal de camp des armées du Roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et gouverneur cle la ville d'Auch et pays d'Armagnac.
Il était fils de Bernard de Biran, seigneur de Gohas, et de Marguerite de Narbonne-Fimarcon. On ne peut pas savoir de quelle part lui venaient ses prétentions sur la terre de Larroque.
Dans les dernières années du XVI siècle, la seigneurie de Larroque était possédée par la branche des Monlezun, seigneur de Mérens, près Auch et de Larroque-Fimarcon. Un cadet de cette maison devint seigneur d'Engalin, près Mauvezinet garda une partie de la seigneurie de Larroque qu'il transmit à sa petite-fille et héritière. Armoise de Monlezun, dame d'Engalin, mariée le 15 juillet 1595 à Antoine-Bertrand d'Asiugue, seigneur de Corné. A la suite d'arrangements pris avec le seigneur du Lau, Antoine-Bertrand d'Astugue et son Sis Elisée d'Astugue, seigneur d'Engalin eurent pendant plusieurs années la jouissance de la seigneurie de Larroque. C'est au cours de celle jouis-
sance que le petit village prit le surnom d'Engalin.

La terre de La Haille fut vendue par Elisée d'Astugue, seigneur d'Engalin' fils de Bertrand et d'Armoise de Monlezun, à Alexandre de Galard, seigneur de Balarin (1620)

1640: La famille dont le nom est écrit indistinetement dans les vieux titres Brissaut, Brussault, Broussault, Broussaud er même Brouchault, est originaire de la Guienne d'où ell est passé en Saintonge.Elle possaidait dans la province d'Armagnac la maison seigneurial de Brussault, placée dans une situation délicieuse, à l'extrémité d'un coteau avec un colombier qui fut le sujet d'un long procès avec les seigneurs de Larroque. ce procès fut terminée par le
Roi Louis XIII, lui-même, ainsi que le constatent les livres terrier de la commune de Larroque-en-Galin.

1692: MM. Pierre Castera prêtre, docteur en théologie et curé de Larroque-Fimarcon

Messire François de Lartigue, écuyer, seigneur d'Ames et de Saint-Orens, baptisé dans l'église d'Arnès, annexe de Lillette, le 18 septembre 1681, épousa, par articles sous seings privés, le 12 juillet 1709, au château de Saint-Orens, près Gimont demoiselle Jeanne D'ASTUGUE, fille de noble Paul d'Astugue, seigneur de Sain tOrens, et de Marie de Madronnet.

Noble, messire Jean-Baptiste DE SAINTE-COLOMBEDE BOISSONNADE, chevalier, seigneur d'Astugue, conseiller du Roi, trésorier général de France au bureau des finances de la Généralité d'Auch, demeurant en sa maison de Boissonnade, juridiction de Layrac, testa dans la ville de Layrac, en Bruilhois, devant Des Barats, notaire royal, le 11 novembre 1741.

1700-1900: Les meules de Larroque-Engalin sont très recherchés pour les moulins des Pays-Bas et la Belgique
LOUBES Gilbert, « Les meules de Larroque-Engalin (Gers) », Bulletin de la société archéologique et historique du Gers , 84e année, 4e trim. 1983, pp. 421-427. (Auch 1934)

1748: Ordonnances délivrées par M.de Tourny, intendant de Bordeaux, en faveur des pauvres de la paroisse de Larroque-Fimarcon

1789: LARROQUE-ENGALIN.— Dans le même banc de calcaire, mais sur la rive gauche de l'Auchie, il y a, paraît-il, des excavations où se réfugièrent les habitants en 1789, lors de la grande peur.


Noble Jean de Chic, Sgr de Boulin et en partie de la Roque-Fimarçon, né de la première union, acheta en 1833 la seigneurie de Roquaing.
Il laissa deux fils, nobles Aimery et Gaspard de Chic, qui furent les auteurs de deux branches.
L'auteur de la branche aînée, Aimery de Chic, marié en 1573 à Catherine de Mauléon, fut connu sous le nom de
capitaine Roquaing. Son petit-fils, noble Hector de Chic, écuyer, Sgr de Roquaing, Cogr de Larroque-Fimarçon, marié le 5 septembre 1643 à demoiselle Marguerite de Sorberisse, fille d'un conseiller du Roi enquêteur au siège de Condom, fut maintenu dans sa noblesse le 18 août 1668par jugement de Pellot, intendant de Bordeaux.

Messire Balthazar de Cambon, chevalier, capitaine de Dragons, devint seigneur d'Arconques au commencement du XVIIIe siècle, par son mariage avec noble Elizabeth de Vacquier de Limon, seigneuresse d'Arconques près d'Espiens.
Il transmit le vieux château et la seigneurie d'Arconques à son fils, messire Jean-Joseph Henri de Cambon, chevalier, co-seigneur de La Roque Fimarcon, marié avec dame Françoise de Chic de Roquain.
Il est qualifié seigneur d'Arconques sur les registres de l'État civil d'Espiens, dans l'extrait de naissance de Jean de Cambon, petit-fils dudit Balthazar (Etat civil d'Espiens, 8 novembre 1736, 6 août 1744).

1857: l'établissement d'une maison d'école à Larroque-Engalin est ajourné

1944: A l'annonce du débarquement de Normandie, les divers groupes de résistants plus au moins homogènes se mobilisent; l'une autour de Larroque-Engalin et berrac constituée sourtout de Lectourois commandés parDumont (Delabre, ancien militaire, avec Cantaloup comme adjoint; des civils font aveceux la liaison: le docteur R. Dieuzaide, Vigué, Vidal, Batrelle...

 

Le Château

1260-1280 : Odet III de MONTLEZUN , Sgr de Mérens - fit construire le château de Larroque.

Le vieux château Larroque-Engalin

Au levant, une porte fortifiée donne entrée dans le village et conduit par une rue étroite et unique au château bâti à l'extrémité opposée du village. Ce château, où le temps et les hommes ont fait leur oeuvre, ne manque pas d'un certain cachet. Il fut remanié à l'époque delà Renaissance, vers le milieu du XVIe siècle, comme la plupart des châteaux gascons. Mais ici, à rencontre de beaucoup d'autres, ce remaniement fut intelligent et marqué au coin d'un goût artistique.
Une partie du château est très bien restaurée est sert comme habitant du propriétaire actuel. La disposition de ce bâtiment est originale. Il forme un angle dont le sommet est au milieu. Sur la ligne du sommet sont percées de charmantes croisées renaissance ouvrant-sur les deux faces de l'angle. Cette disposition bizarre, les sculptures des portes et des fenêtres, la tour hexagone de l'entrée donnent une idée du grand caractère qu'avait ce château au temps où ses maîtres
l'habitaient.

Au XVI siècle, la renaissance passant aussi par là, une grande et belle tour heptagonale a été ajoutée au Nord de l'édifice… oui une tour à 7 côtés, un chiffre très symbolique pour certaines, représentant la perfection, la complétude, coïncidence ou pas, l'originalité était de mise et permet de se poser des questions sur cette idée de faire une tour plutôt heptagonale que hexagonale ou octogonale comme c'était plus souvent le cas. On a ajouté également à cette époque, des fenêtres et ajouté d'autres pièces.
La Révolution Française confisquera l'édifice et en bachera les armoiries et durant assez longtemps, le château restera peu entretenu. Néanmoins, pendant la seconde guerre Mondiale, le château accueillera des réfugiés d'Alsace et des résistants car si le château avait été en des temps anciens un lieu de vengeance mortelle, il a fini par devenir un lieu qui sauva des vies. La tour quand à elle, a été heureusement rénovée au début des années 1980, il aurait été dommage de perdre cette tour aux sept facettes intrigantes : une face pour chaque jour de la semaine ? une face pour chaque degré de la perfection ? ou une face pour chaque péché capital ?
Depuis le moyen âge, la famille d'Astugue était propriétaire de ce château, pour le ceder vers 1930 aux Del'Zovos, qui quittera cette demeure 50 ans après. Aujourd'hui Mr.Alexandre Schmidt est l'heureux chatelain.
Le château a été énuméré comme a historique de monument depuis 1949!

Le château de Larroque-Engalin en 2011Le château de Larroque-Engalin en 2011>

L'église

L'église paroissiale construite au pied de la corniche calcaire (larroque = la roche) exigera de tout temps des opérations de consolidation; d'après le plan cadastral de 1824, l'édifice présentait au couchant un clocher- mur auquel était adjoint un simple rectangle servant de nef. On accola, en 1847, à la nef, une chapelle latérale. Les seigneurs de Larroque, les De Guichené, y ont leurs tombeaux. Cet édifice est signalé dans un délabrement complet en 1836; les problèmes financiers pour la restauration seront résolus grace à Caroline de St Gresse, née De Guichené, résidant au chateau de St Aignan. L'église actuelle, dédiée à St Abdon et St Sennen, présente à l'Ouest un clocher rectangulaire dont la base sert de porche extérieur, au dessus un oculus, et, plus haut, une fenêtre gothique à chacune des quatre faces. Une flèche octogonale couverte en ardoise couronne la tour du clocher.

L'église du village Larroque-Engalin

Les habitants du castelnau du XIIIe siècle se sont retrouvés pour assister, sous les auspices de l'abbé Bourrousse, à la bénédiction de la statue de la Vierge et de la croix.

La vièrge de Larroque-Engalin

Ces monuments ont fait l'objet d'une restauration attentionnée et bienveillante, notamment après les dégâts causés par la tempête « Klaus ». Les paroles du maire Georges Courtès, appelant à la solidarité et à l'amour du prochain, ont confirmé les efforts continus des Larroquais de naissance, de cœur ou d'adoption. Tous unis pour la sauvegarde et la restauration du castelnau préservant toute son authenticité par-delà les décennies. Le village mérite donc une place privilégiée dans le patrimoine de la Gascogne.

La croix de Larroque-Engalin

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